THE CRAZIES (2010)

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Manu le 20/03/2012 à 12:40

2.7

Réalisé par Breck Eisner
Avec Timothy Olyphant, Radha Mitchell, Joe Anderson, Danielle Panabaker.
Film américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2010
Musique : Mark Isham

Sortie Cinéma France : 09/06/2010
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique THE CRAZIES (2010)

Avis rédigé par Manu | le 20/03/2012. | Note : 2.7

The Crazies est le troisième long métrage pour le grand écran de Breck Eisner après Thoughtcrimes en 2003 et Sahara en 2005. Il s’agit d’un remake « au gout du jour » du film éponyme réalisé en 1973 par George A. Romero, lequel occupe ici un poste de producteur délégué (pour mémoire : personne couvrant juridiquement et financièrement le projet, dont il détient les droits).

On ne compte plus aujourd’hui les (mauvais) remakes de classique horrifique des années 70, et je reconnais n’avoir au départ pas placé grand espoir en la capacité de ce nouvel opus à relever qualitativement le niveau de cette globalement navrante veine cinématographique. Alors bon, peut-être est-ce parce que je n’ai pas vu l’original, mais je n’ai pas trouvé ce Crazies version 2010 totalement infréquentable, à l’inverse de certains de ses confrères. Et pas seulement parce que, dans l'Amérique post 9/11 des guerres d'Irak et d’Afghanistan, sa mise en chantier pouvait à la rigueur se justifier davantage que celle d’un Last house on the left ou d'un Friday the 13th.

Certes, l’ensemble n’est pas exempt de défauts et facilités. C’est quand même un peu léger au niveau de l’écriture, avec pas mal de situations téléphonées (les héros constamment sauvé in extrémis d’une mort certaine … ça devient lassant au bout d’un moment) ou mal développées (perso, je n’ai pas bien saisi la nature du virus : certaines malades semblent avoir toutes leurs têtes, agissant à dessein, d’autres ont l’air complètement « zombifiés »), quelques ellipses mal gérées (la population de la ville qui disparait d’un coup, sans que le shérif ne s’en aperçoive … j’ai trouvé tiré ça par les cheveux) et un développement relativement plan-plan (les attaques surprises, le compagnon de route infecté ... la routine, quoi).

Mais il subsiste tout de même une petite ambiance parano pas vilaine, une vision assez flippante de l’armée américaine, qui dégomme du civil sans trop broncher, et une mise en scène dynamique, quoi que sans-doute un peu trop survoltée pour parvenir à instaurer un véritable malaise, à impliquer durablement le spectateur.

Un bon cran en dessous du Carriers de David et Alex Pastor, auquel il m’a fait penser par moment, mais pas catastrophique non plus ni même déshonorant pour ses participants. Juste un peu plat et convenu.

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