THE COLLECTOR (2009)

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Manu le 19/08/2010 à 19:17

Réalisé par Marcus Dunstan.
Avec Josh Stewart, Michael Reilly Burke, Andrea Roth, Juan Fernandez, Madeline Zima.
Film américain
Genre : Horreur.
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2009

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique THE COLLECTOR (2009)

Avis rédigé par Manu | le 19/08/2010. | Note : 3.0

The Collector est la première réalisation du scénariste de Saw IV, V, VI et VII, et l’influence de cette célèbre franchise horrifique se fait clairement ressentir ici, aussi bien dans l’aspect ultra-léché et volontiers clipesque de la mise en scène que dans la dose massive de gore dispensée à l’écran. Ames sensibles s’abstenir donc, car les morts ultra-violentes se succèdent à un rythme très soutenu dans une surenchère d’horreur qui finit tout de même par lasser un peu au bout d'un moment, tant l’hémoglobine nous est livrée en doses massives. Peut-être est-ce moi qui prends un coup de vieux, mais il me semble qu’à tout montrer ainsi, on finit par blaser sensiblement le spectateur, le mieux s'avèrant ici clairement l’ennemi du bien. Et puis c’est surtout oublier l’imparable efficacité d’une bonne ellipse et son infini pouvoir de suggestion. Bref, tout cela pour dire que ce n’est pas en jouant la carte du toujours plus en matière d’horreur que des films comme celui-ci, ainsi que les Saw et leurs ersatz, parviendront à rivaliser avec des classiques tels que Massacre à la tronçonneuse ou Maniac, qui, eux, savaient distiller avec parcimonie leurs effets craspecs, en plus de posséder une authentique personnalité du côté de la mise en scène.

Pour en revenir à The Collector, disons qu’il est dommage que la volonté de donner dans l’effet choc prime sur l’histoire – pas toujours très cohérente (les pièges humains qui semblent pousser comme des champignons dès lors que le personnage principal s’est introduit dans la maison et dont la finalité laisse dubitatif, ou cette fillette qui sort de sa cachette au moment le plus opportun pour les scénaristes) – et les personnages, décrits pour le moins superficiellement. Reste qu’on ne peut nier l’efficacité globale de l’ensemble, qui va très vite, repose tout de même sur une idée astucieuse pas trop mal développée et surprend par le quasi jusqu’au boutisme dont il fait preuve dans son déboulonnage en règle de la sacro-sainte cellule familiale américaine.

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