PTERODACTYL (2005)

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Manu le 03/01/2012 à 22:16

1.9

Réalisé par Mark L. Lester
Avec Cameron Daddo, Coolio, Amy Sloan, George Calil, Ivo Cutzarida, Mircea Monroe.
Film américain
Genre : Epouvante, fantastique, action
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2005
Titre français : Ptérodactyles
Musique : John Dickson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.9

Critique PTERODACTYL (2005)

Avis rédigé par Manu | le 03/01/2012. | Note : 1.9

Filmé à petit frais en République Tchèque, ce direct-to-video est signé du vétéran Mark L. Lester, auteur d’au moins deux bandes d’action culte des années 80 : Class of 1984 et Commando avec Arnold Schwarzenegger. Le scénario est quant à lui l'œuvre d'un certain Mark Sevi, précédemment scénariste de l’Arachnid de Jack Sholder. A noter également qu’il s’agit d’une production American World Pictures, soit la propre boite de production de Mark L. Lester.

Pterodactyl est ce qui s’appelle un mauvais film. Mais un mauvais film parfaitement assumé comme tel par son auteur. Car Mark L. Lester, cinéaste qui n’a jamais manqué d’humour – humour d’un goût souvent plus ou moins douteux d’ailleurs – ne cherche visiblement pas à masquer les multiples scories paralysant son projet (effets spéciaux à la ramasse, interprètes au jeu très limité, intrigue globalement foireuse), préférant au contraire s’amuser avec celles-ci. Les mauvais FX et le gore outrancier sont donc abonnement dispensés à l’écran et les acteurs semblent presque invités à sur(mal)jouer. Quant aux péripéties et dialogues (dans la VF, en tout cas), ils s’évertuent en toute occasion à appuyer l’absurdité et l’idiotie du propos général.

Pris au cinquième degré, Pterodactyl s’avère donc très fun. Et l’on regrettera juste qu’entre une première demi-heure menée à vive allure et un final joyeusement débile, le film perde très légèrement de son peps et rythme, nous gavant à mi-parcours d’un peu trop de scènes de tir au ptérodactyle répétitives et stériles.

Voila, ce n’est peut-être pas du cinéma quatre étoiles – comme d’ailleurs tout ce que Mark L. Lester nous a pondu récemment, voire même tout au long de sa carrière – mais c’est très distrayant et ça repose assurément les méninges.

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