PSYCHO (1960)

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Manu le 12/04/2018 à 09:36

4.8

Réalisé par Alfred Hitchcock
Avec Anthony Perkins, Vera Miles, John Gavin, Janet Leigh, Martin Balsam.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 49min.
Année de production : 1960
Titre français : Psychose
Musique : Bernard Herrmann

Sortie Cinéma France : 02/11/1960
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.8

Critique PSYCHO (1960)

Avis rédigé par Manu | le 12/04/2018. | Note : 4.8

Cinquante-quatrième long métrage cinématographique d’Alfred Hitchcock, Psycho se situe dans l’œuvre du maître britannique entre 2 autres classiques pratiquement aussi incontournables, North by Northwest, qui marque sa dernière association avec Cary Grant, et The Birds, révélant sa nouvelle égérie, Tippi Hedren. Le film adapte le roman éponyme de Robert Bloch, originellement publié en 1959. Il connaitra 4 suites, tournées entre 1982 et 1990.

Que dire qui n’ait pas été déjà dit sur le sujet ? Certainement pas que le film, initialement boudé par la critique, s’est rapidement imposé comme un incontestable classique, ancêtre commun de tous les slashers et, plus généralement, films d’horreur psychologiques modernes. Pas non plus qu’il marque un tournant dans l’Histoire du septième art, en allant, dans son exploration de la déviance mentale et folie meurtrière, là où le cinéma n’avait encore jamais osé s’aventurer de la sorte, puisque que cantonnant jusqu’alors ces sujets au domaine de la suggestion. Pas non plus que cette violence perverse s’accompagne d’une bonne dose d’humour noir et époustouflante maitrise dans l’art de distiller le suspense révélant un Hitchcock au sommet de son art.

Bref, il y aurait tant d’autres choses déjà mieux dites ailleurs à ajouter sur cette hypnotique pièce cinématographique, de l’évidente composition de ses cadres à la puissance hors norme du score de Bernard Herrmann en passant par la composition magnétique d’Anthony Perkins - composition qui vampirisa le reste de sa pourtant fort belle carrière - que la meilleure chose à faire est probablement de cesser tout de suite d’en causer et simplement conseiller au spectateur avisé de s’y replonger régulièrement pour le plaisir (coupable ?) qu’elle procure et la leçon d’Histoire cinématographique qu’elle offre dans le temps.

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