PHOBIA (1980)

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Manu le 13/01/2023 à 19:26

2.9

Réalisé par John Huston
Avec Paul Michael Glaser, Susan Hogan, John Colicos, Lisa Langlois, Alexandra Stewart.
Film canadien
Genre : Epouvante
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1980
Musique : Andre Gagnon

Sortie Cinéma France : 16/02/1983
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique PHOBIA (1980)

Avis rédigé par Manu | le 13/01/2023. | Note : 2.9

Phobia se situe dans la carrière de John Huston entre le drame rural Wise blood et le film de guerre Victory. Cette production canadienne, partiellement tournée à Toronto, est coécrite par Jimmy Sangster, ancien pilier des studios Hammer, d’après une histoire notamment écrite par le cinéaste Gary A. Sherman. Elle a par ailleurs été présentée en compétition au festival d’Avoriaz en 1983.

Le titre de la honte de la filmographie du grand Huston, thriller horrifique devenu presque introuvable pendant plusieurs décennies. D’où forcément une certaine excitation, de mon côté, à l’idée de découvrir le bébé en question, pour ensuite me faire un avis sur sa mauvaise réputation.

Chose faite donc, et verdict poussant à l’indulgence envers ce suspense entaché de grosses maladresses d’écriture comme d’un désintérêt évident du côté de la réalisation, mais qui posséde indéniablement le charme de ces productions américano-canadiennes détaxées du début des années 80 tournée au Canada, associé tout de même à un savoir-faire certain dans l’exécution.

Tout cela pour dire que, même si l’on ne croit pas une minute à ce récit proche du fantastique, préfigurant quelque part le tout aussi rocambolesque Color of night de Richard Rush, et la drôle d’enquête qui l’accompagne - on ne pourra notamment s’empêcher de trouver les inspecteurs en charge de l’affaire sacrément incapables - on prend tout de même un malin plaisir à savourer cette ambiance au-delà du réel, de même que plusieurs séquences à suspense pas si mal troussée que ça, durant lesquels Huston semble en tout cas s’être subitement (un peu) réveillé.

Disjoint, assez inégal côté interprétation et, avouons-le, globalement pas très glorieux pour son réalisateur, mais néanmoins plus divertissant qu’un Victory ou un Annie, me concernant.

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