OPERAZIONE PAURA (1966)

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Léo le 04/09/2014 à 09:01

4.2

Réalisé par Mario Bava
Avec Giacomo Rossi-Stuart, Erika Blanc, Fabienne Dali, Piero Lulli, Luciano Catenacci.
Film italien
Genre : Fantastique, Epouvante-horreur
Durée : 1h 23min.
Année de production : 1966
Titre français : Opération peur
Musique : Carlo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.2

Critique OPERAZIONE PAURA (1966)

Avis rédigé par Manu | le 04/09/2014. | Note : 4.2

Operazione paura est l’un des trois films signés par l’ancien directeur de la photographie Mario Bava sorti en Italie au cours de l’année 1966. En tête d’affiche de celui-ci, on retrouve l’acteur Giacomo Rossi-Stuart, déjà à l’affiche du précédent film de Bava, I Coltelli del Vendicatore. Par ailleurs, le film est coproduit par l’acteur de second plan Luciano Catenacci, spécialiste des rôles de tueurs, gangsters et autres « bad guys » incarnant ici l’inquiétant bourgmestre Kruger sous le pseudonyme de Max Lawrence.

Un film qui ne m’avait pas marqué plus que cela lorsque je l’avais découvert au début des années 1990, dans la foulée d’autres classiques de mastreo italien. Et, à la revoyure, je classe directement parmi les chefs d’œuvre de son auteur.

Attention toutefois ! Operazione paura est, comme beaucoup d’opus fantastiques de Mario Bava, un film au rythme particulier, parfois très posé, fonctionnant sur une intrigue si ce n’est proche du prétexte du moins à l’intérêt secondaire, et une interprétation purement fonctionnelle, dirons-nous.

Bref, amateurs d’efficacité narrative et de grands numéros d’acteurs, vous pouvez passer votre chemin… En revanche, si jamais une œuvre est capable de séduire par ses seules qualités formelles et son ambiance, operazione paura a de fortes chances de vous ravir. Car, que se soit au niveau des éclairages, du travail sur les décors, le son et bien encore dans la composition de ses cadres, le film est un spectacle non-stop alignant les plans d’une beauté plastique à tomber à la renverse.

Bref, un magnifique objet esthétique que cette série B gothique à l’italienne, par ailleurs encore très efficace aujourd’hui dans certains de ses effets de frousse. Difficile en outre, en la découvrant, de ne pas penser qu’il s’agit là de l’un des films de chevet de Tim Burton, tant l’univers bariolé de ce dernier évoque celui du film de Bava.

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