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Léo le 24/04/2014 à 12:22
4
Réalisé par Jorge Grau
Avec Cristina Galbó, Ray Lovelock, Arthur Kennedy, Aldo Massasso, Giorgio Trestini.
Film espagnol, italien
Genre : Epouvante-horreur, Science fiction
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1974
Titre français : Le massacre des morts vivants
Musique : Giuliano Sorgini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0



 Critique NON SI DEVE PROFANARE IL SONNO DEI MORTI (1974)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.0
Coproduction italo-espagnole tournée en extérieurs en Angleterre, Non si deve profanare il sonno dei morti est probablement l’œuvre la plus célèbre du catalan Jorge Grau. Coécrit par le prolifique scénariste touche-à-tout Sandro Continenza, le film connu quelques ennuis avec la censure en France comme en Angleterre lors de sa tardive sortie en salles et VHS au début des années 80.

Sans aucun doute, ce titre chéri des aficionados de l’épouvante européenne est l’une des plus belles variations cinématographiques signées dans les années 70 sur le thème du mort-vivant. Certes, le tout début du film peut aisément décontenancer l’amateur de films de zombies classiques. Ambiance, situation de départ et dialogues un brin surréalistes entre les deux principaux protagonistes, doublage anglais grossier nécessitant un petit temps d’acclimatation pour l’oreille : on ne peut pas dire que Non si deve profanare il sonno dei morti démarre sous les meilleurs auspices.

Toutefois, très rapidement, l’œuvre dévoile son originalité et envoutante personnalité. Exploitant remarquablement son bucolique et verdoyant cadre anglais, peaufinant son ambiance sonore électronique et « gutturale », Grau crée une superbe atmosphère d’angoisse, sans effet voyant, de la plus belle et intelligente des manières. Une ambiance menaçante « aux petits oignons » qui s’accompagne d’un rythme particulièrement soutenu à partir de la séquence du cimetière, l’intrigue virant dès lors à la course-poursuite contre la montre entre nos deux « hippies » tentant désespérément de stopper le réveil des morts et un commissaire de police réactionnaire incarné par cette sale gueule de fouine d’Arthur Kennedy. On notera au passage la teneur progressiste (et écologique) du message social véhiculée par le film, message par ailleurs tout à fait caractéristique de l’esprit rebelle du cinéma d’exploitation ibérique de la fin de la période franquiste.

Alliance d’une forme extrêmement séduisante et d’un fond malin, pimenté de quelques séquences étonnamment gores pour un film italo-espagnol du milieu des années 70, Non si deve profanare il sonno dei morti est un titre méritant complètement son statut d’œuvre bis culte.


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