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LA NOCHE DE LOS MIL GATOS (1972)

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Manu le 01/12/2011 à 09:41
1.7
Réalisé par Rene Cardona Jr.
Avec Hugo Stiglitz, Anjanette Comer, Christa Linder, Tere Velazquez.
Film mexicain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1972
Titre français : Les Chats tuent la nuit/La nuit des mille chats
Musique : Raul Lavista

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7



 Critique LA NOCHE DE LOS MIL GATOS (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 1.7
Avec un CV comprenant pas moins de 98 titres (source : IMDB), Rene Cardona Jr. aura largement contribué à alimenter la production bis de son pays, de 1964 au tout début des années 2000, marchant ainsi sur les traces de son padre Rene Cardona, fort quant à lui de près de 150 réalisations étalées sur les décennies 30, 40, 50, 60, 70 et 80. Bref, s’il y a un truc que l’on ne peut pas enlever aux Cardona père et fils, c’est que ce sont des bosseurs ! Maintenant, on le sait bien, quantité et bonne volonté ne signifient pas systématiquement qualité, et si je ne peux juger du talent du père, n’ayant vu aucun de ses films, le fiston me semble loin d’être une valeur sûre du cinéma d’exploitation des glorieuses années 70 si j’en juge par son languissant Tintorera, film de requin presque sans requin, ou cette hallucinante Noche de los mil gatos.

J’avais lu un peu partout que ce titre était à fuir comme la peste – ce que je voulais bien croire, ayant encore le précédent Tintorera en tête – mais, comme cela arrive souvent dans ces cas-là, toutes ces médisances n’avaient que renforcé ma curiosité, me poussant même jusqu'à tenter directement la version longue de 86 minutes. Et bien le résultat s’avère indiscutablement à la hauteur de sa sinistre réputation.

Premier problème du film : sa vedette, Hugo Stiglitz. Accessoirement l’interprète fétiche de Cardona Jr., ce gars est probablement l’acteur le plus figé de tout le cinéma de genre des années 70. Est-ce d’ailleurs dans le but de célébrer cette impressionnante inexpressivité, mais Tarantino rendra un hommage appuyé à l’acteur dans son Inglourious basterds, donnant son nom à l’un des personnages du film.

L’ensemble est d’autre part si surréaliste dans son accumulation de situations dépourvues du moindre soupçon de cohérence ou d’explication (pourquoi le tueur conserve les têtes de ses victimes dans des bocaux et jette le reste en pâture à ses milles chats ? On n’en sait rien), si à part dans son rythme et son découpage – Cardona étire interminablement la plupart de ses séquences et plans, nous resservant parfois 4 ou 5 fois de suite la même chose – que j’en suis arrivé à me demander s’il n’y avait pas là, à la base, pour m’empêcher d’apprécier le film, un problème de « différence culturelle », étant donné que je ne suis pas très familier du cinéma bis mexicain.

Toujours est-il que ce côté grotesque – à mes yeux, en tout cas – et atrocement répétitif, ainsi que cette totale insouciance quant au maintien d’une quelconque tension – quasiment la moitié du film est consacré aux scènes de drague du héros dans son hélico privé, accompagnées du même morceau de musique exotico-lounge - débouche mine de rien sur un film peut-être pas hypnotique - n’exagérerons pas – mais suscitant tout de même la curiosité jusqu’à son terme.

A voir néanmoins de préférence un soir où l’on n’est pas trop vanné (une petite production Besson est même conseillé, juste derrière, pour sortir de l’état semi-léthargique dans lequel vous plonge le film). Ha oui, et puis dernier truc : amis des chats et pourfendeurs de la maltraitance animale au cinéma, ce film comporte quelques scènes totalement gratuites de pauvres matous balancés en l'air ou plongés dans l'eau (d'une piscine) par notre lady killer en hélico qui ne manqueront pas de vous révolter.


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