KILLER PARTY (1986)

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Manu le 26/02/2014 à 19:28

3.4

Réalisé par William Fruet
Avec Martin Hewitt, Ralph Seymour, Elaine Wilkes, Joanna Johnson, Paul Bartel.
Film américain
Genre : Horreur, comédie, fantastique
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1986
Musique : John Beal (2)

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique KILLER PARTY (1986)

Avis rédigé par Manu | le 26/02/2014. | Note : 3.4

Killer party est le huitième long métrage de fiction du canadien William Fruet. Ecrite par le scénariste du Friday the 13th: The Final chapter de Joseph Zito, cette bande bis horrifique aurait semble-t-il été filmée en 1984 puis mise au placard deux années durant avant d’être finalement distribuée dans une version soft, « nettoyée » de ses plans les plus gores.

Revu pas plus tard qu’hier, et je persiste et signe. Il est sympa comme tout, ce petit slasher… enfin, si tant est que l’on puisse le classer dans ce registre, car si sa trame respecte bien quelques règles de base du genre, le film navigue à la fois dans les eaux du shocker post-Psycho - rappelant en cela le précédent Cries in the night du même Fruet - de la comédie parodique et, via un surprenant basculement de dernières minutes, de l’épouvante surnaturelle.

Maintenant, aux détracteurs de l’œuvre, je concède que, passé l’amusante introduction de l’intrigue, la première heure ne vole franchement pas haut côté humour et manque un peu de nerfs. Heureusement que William Fruet et le directeur de la photo John Lindsey (futur collaborateur attitré de Nora Ephron) sont là pour soigner l’ambiance, apposant notamment un agréable petit cachet gothique à toutes les séquences situées la vieille batisse abandonnée.

En revanche, rien à redire sur le dernier tiers de l’œuvre. Certes Killer Party plonge alors tête baissée dans le grand n’importe quoi avec son boogeyman en tenue de scaphandrier qui élimine tout le casting entre 5 minutes chrono et le grand numéro de possession de l’héroïne qui suit. Mais ce final à la fois ridicule et effrayant a le grand mérite de sortir radicalement le film de l’attendu, en plus d’être très efficacement emballé.

Idiot, c’est indéniable… bougrement distrayant.

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