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I TRE VOLTI DELLA PAURA (1963)

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Manu le 04/05/2011 à 15:26
4.5
Réalisé par Mario Bava
Avec Michèle Mercier, Boris Karloff, Mark Damon, Jacqueline Pierreux, Lidia Alfonsi.
Film italien, français, américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1963
Titre français : Les Trois visages de la peur
Musique : Roberto Nicolosi

Sortie Cinéma France : 17/11/1965
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.5



 Critique I TRE VOLTI DELLA PAURA (1963)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.5
Composé de trois sketchs (Le Téléphone, Les Wurdalaks et AL Goutte d’eau) inspirés, pour les second et troisième segments, d’écrits d’Aleksei Tolstoy et Ivan Chekhov, Les Trois visages de la peur est à juste titre l’un des grands classiques de l’épouvante à l’Italienne, ainsi que l’une des œuvres les plus réputées de son auteur. Ce fut de mon côté l’une de mes premières rencontres avec le cinéma horrifique transalpin, et je souviens d’une frousse bleue à l’époque, tout particulièrement sur le dernier sketch.

Le premier segment – une histoire de harcèlement téléphonique - est sans doute le plus faible des 3. Sa réussite tient essentiellement à la mise en scène de Bava, jouant déjà magistralement avec les sons, les décors, les couleurs, le rythme et les mouvements d’appareil pour créer la peur. Un brillant exercice de style, sorte d’ancêtre de When a stranger call et Scream.

Le second segment évoquerait quant à lui davantage Sleepy Hollows et – plus globalement – l’univers de Tim Burton (grand admirateur de Bava). Bava y déploie le même extraordinaire talent à faire naitre la peur que dans Le Téléphone, mais en y adjoignant cette une pincée de romantisme noir. Décors là encore superbes, couleurs bigarrées magnifiques, et Boris Karloff génialement cabotin en patriarche vampire : ce récit de malédiction familiale est un condensé de bonheur pour l’amateur de fantastique old school.

Enfin, on termine en apothéose, sur cette histoire d’infirmière détroussant un cadavre à peine refroidi qui vous démontre que la peur au cinéma, ce n’est pas une question de (gros) moyens et d’effets extraordinaires, voire même d’originalité en terme d’intrigue, mais bel et bien l’art d’instaurer une atmosphère, de placer sa caméra au bon endroit pour obtenir l’effet de flippe le plus efficace possible.

Une leçon de cinéma.


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