SWEET KILL (1972)

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Léo le 15/01/2015 à 10:39

2.9

Réalisé par Curtis Hanson
Avec Tab Hunter, Cherie Latimer, Nadyne Turney, Roberta Collins, John Aprea.
Film américain
Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1972
Titre alternatif : The Arousers
Musique : Charles Bernstein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique SWEET KILL (1972)

Avis rédigé par Manu | le 15/01/2015. | Note : 2.9

Sweet kill est le premier long métrage de Curtis Hanson, futur réalisateur de L.A. Confidential et 8 mile. Ecrit et produit par Hanson sous la supervision de Roger Corman, le film marque le retour de l’acteur Tab Hunter sur les écrans cinématographiques américains après un détour par l’Europe à la fin des années 60. Notons que l’insuccès du film en salles poussa Hanson et Corman à « enrichir » l’œuvre de deux séquences « sexy » avant de le ressortir sous le titre plus aguicheur de The Arousers.

Portrait clinique d’un détraqué sexuel, Sweet kill est un petit psycho-killer étonnement glauque, clairement influencé par le Psycho d’Hitchcock. En maitre nageur impuissant et nécrophile, l’ex beau gosse des années 50 Tab Hunter livre une prestation assez flippante par moment, évoluant dans des décors blafards et dépouillés (le complexe dans lequel il réside), voire carrément sordides (son lieux de travail).

Belle atmosphère donc. Dommage que, du côté de l’écriture, cela tourne un peu court. Emaillé de scènes coquines d’un intérêt pas toujours vital, le récit m’a semblé abattre ses meilleures cartes un peu trop tôt. Il expose très rapidement la psychose de son personnage central, et peine ensuite à se trouver un second souffle. Le film ne retrouve une certaine vitalité que dans son dernier quart d’heure et sa conclusion, l’un et l’autre dénués de toute concession.

Sorte de pré-Maniac californien, manquant un peu de substance mais intéressant à découvrir à l’aune de certains travaux ultérieurs du cinéaste, avec lesquels il semble partager le goût des personnages psychotiques, figures de respectabilité / autorité totalement dérangées de l’intérieur.

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