SILVER BULLET (1986)

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Manu le 24/02/2023 à 13:51

3.1

Réalisé par Daniel Attias
Avec Gary Busey, Everett McGill, Corey Haim, Megan Follows, James Gammon.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1985
Titre français : Peur bleue
Musique : Jay Chattaway

Sortie Cinéma France : 15/01/1986
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique SILVER BULLET (1986)

Avis rédigé par Manu | le 24/02/2023. | Note : 3.1

Produit par Dino De Laurentiis, Silver bullet est le premier long métrage de Daniel Attias, ancien assistant de Francis Ford Coppola, Wim Wenders et Steven Spielberg. Il s’agit du troisième scénario écrit par Stephen King, qui adapte ici sa propre nouvelle, « Cycle of the Werewolf », publié en 1983. Le film se situe dans la carrière sur grand écran de Gary Busey entre le Insignificance de Nicolas Roeg et le film d’action de Stuart Rosenberg, Let’s get Harry.

Découverte tardive donc, de cet unique long à ce jour de Daniel Attias, écrit par le King lui-même. Je me souviens d'un accueil critique pour le moins tiède, et je n'en suis pas étonné. Le film manque en effet sévèrement de finition du côté de l'écriture, entre cette voix-off qui ne sert pas à grand-chose, l'étonnant déficit d'explication des auteurs quant à la partie fantastique du récit (et notamment l'origine de la bête) et, plus généralement, l'impression d'un récit heurté, troué, auquel manquent quelques épisodes cruciaux.

L’œuvre est par ailleurs émaillée de séquences tout de même bien ridicules (en gros, chaque fois que la Silver bullet de Corey Haim est à l'écran). Reste une ambiance eighties inimitable, une forme très soignée, made in De Laurentiis, et une VF qui aura bien faire rire mes filles (malheureusement la seule piste dispo sur la copie proposée par MyCanal). Je retiens également la séquence dans laquelle Gary Busey se fait réprimander sur la mauvaise influence qu'il aurait auprès de Corey Haim, séquence me semblant revêtir une signification particulière aujourd'hui.

Pas très bon malgré un évident potentiel, mais pas inefficace, et surtout auréolé d’un indéniable charme nostalgique (jusque dans ses maquillages vintage du cador de l’époque, Carlo Rambaldi).

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