MIND OVER MURDER (TV) (1979)

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Manu le 08/08/2022 à 10:02

3.6

Réalisé par Ivan Nagy
Avec Deborah Raffin, David Ackroyd, Bruce Davison, Andrew Prine, Christopher Cary.
Téléfilm américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1979
Titre français : Un mannequin extralucide
Musique : Paul Chihara

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique MIND OVER MURDER (TV) (1979)

Avis rédigé par Manu | le 08/08/2022. | Note : 3.6

Mind over murder est le quatrième long métrage de fiction d’Ivan Nagy, premier tourné pour le petit écran. Filmée du côté de Los Angeles, cette Production Paramount Television est écrite par Robert Carrington, scénariste du classique Wait until dark de Terence Young et subséquent Venom de Piers Haggard. Elle se situe dans la carrière de Bruce Davison quelque part le film d’action Brass target de John Hough et le drame familial tourné pour le petit écran, The Gathering, part II de Charles S. Dubin.

Voilà bien une petite réussite télé que je n’ai absolument pas vu venir, n’attendant déjà pas grand-chose de ce qui se présentait, à mes yeux, comme un pépère thriller surnaturel au pitch un brin passe-partout, signé par ciné/téléaste anonyme (et aujourd’hui surtout connu pour avoir été impliqué dans le scandale Heidi Fleiss, au début des années 90).

Et là, contre toute attente, j’ai découvert une solide petite bande qui instaure tension et suspense sans perdre de temps, allant crescendo dans l’efficacité jusqu’à un assez mémorable dernier tiers, étonnamment malaisant pour une production de ce type. Bien écrit, avec de bonnes idées tant du côté des personnages, dont certains évoluent de façon inattendue au sein du récit, que de l’enquête, traitant sa partie fantastique avec sérieux et aplomb pour un résultat tout à fait convaincant, porté, côté interprétation, par un Andrew Prine particulièrement investi dans son rôle de tueur de dames, l’ensemble fait également preuve d’une ambition inattendue dans sa réalisation, qui bichonne ses séquences-choc, à défaut de peut-être toutes les réussir.

Bonne surprise en résumé, qui aura même réussi à me faire sursauter en 2 ou 3 occasions, de même que donner envie de creuser un peu la filmo de ce Nagy.

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