LA TERZA MADRE (2007)

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Manu le 21/11/2010 à 12:03

2.7

Réalisé par Dario Argento
Avec Asia Argento, Cristian Solimeno, Valeria Cavalli, Philippe Leroy.
Film italien, américain
Genre : Horreur, fantastique.
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2007
Musique : Claudio Simonetti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique LA TERZA MADRE (2007)

Avis rédigé par Manu | le 21/11/2010. | Note : 2.7

Alors que le cinéma d’exploitation italien appartient à l’Histoire ancienne et que ses rares confrères encore à peu près en état de le faire vivre ont jeté l’éponge depuis longtemps, Dario Argento continue de bosser. Est-ce qu’il y croit encore ? Je n’en sais rien. Est-ce qu’il est encore dans le coup ? Les avis divergent radicalement à ce sujet. Une chose me parait sûre en revanche, c’est que, pour le meilleur et/ou le pire, il continue de surprendre et semble parfois même faire de plus en plus polémique.

Mother of tears est le dernier volet d’un triptyque satanique entamé en 1976 avec Suspiria, continué 3 ans plus tard via Inferno. Soit 2 films considérés comme des classiques dans leur catégorie, mais qui, en ce qui me concerne, ne comptent pas parmi mes Argento préférés. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, n’ayant aucune attente particulière la concernant, je n’ai pas passé un mauvais moment devant cette mère des larmes. En fait, j’ai même trouvé ça plutôt fun dans l’ensemble. Ça va vite – trop, par moment - c’est bien gore, avec des effets old school sympa jusque dans leurs à-côtés un peu foireux. Et si le scénario recycle à droite à gauche, le résultat, bien barré tout de même, ne m’a quant à lui pas donné l’impression de sombrer dans la redite ou le rabâchage d’idée.

Bref, un bon petit bis italien dans l’ensemble, suffisamment généreux et toqué de la cafetière pour qu’on lui pardonne ses idées les plus tartes (et il y en a quand même 2, 3 qui vous laisse pantois), son esthétique pas toujours très engageante (notamment ce déconcertant plan final qui pique les yeux) et ses contre-performances d’acteurs (Udo Kier, tout de même bien poilant quand j’y repense). Maintenant, s’il est exact qu’Argento n’a ici à aucun moment cherché à donner dans le délibérément grotesque, là j’avoue que c’est quand même inquiétant …

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