LA MALDICION DE FRANKENSTEIN (1972)

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Léo le 28/07/2013 à 20:22

Réalisé par Jesús Franco
Avec Dennis Price, Alberto Dalbés, Howard Vernon, Anne Libert, Luis Barboo.
Film espagnol, français
Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1972
Titre français : Les Expériences érotiques de Frankenstein
Musique : Daniel White

Sortie Cinéma France : 31/05/1973
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique LA MALDICION DE FRANKENSTEIN (1972)

Avis rédigé par Manu | le 28/07/2013. | Note : 3.0

La Maldicion de Frankenstein est (plus ou moins) la suite du Dracula contra Frankenstein réalisé la même année par Jésus Franco (qui tourna pas moins de 9 films en cette seule année 1972). Dennis Price y reprend le rôle du docteur Von Frankenstein et Alberto Dalbes celui de son confrère Jonathan Seward tandis que, de Dracula dans le premier film, Howard Vernon devient ici le satanique Cagliostro. Les deux films sont écrits par Franco et produits par Arturo Marcos. Notons enfin que La Maldicion de Frankenstein marque les débuts à l’écran de Lina Romay, égérie et compagne du cinéaste (qu’il épousera en 2008 seulement).

Du Franco complètement barré comme on l’aime, que cette Maldicion de Frankenstein. L’amateur de cinéma structuré, mûrement réfléchi, peut passer son chemin sans le moindre de regret : pour apprécier cet opus érotico-horrifique, il ne faut accepter de fermer les yeux sur ce qui fait généralement la réussite d’un film de facture, disons, traditionnelle. Dans La Maldicion de Frankenstein, seuls semblent compter l’ambiance créée et la beauté du geste, de l’image ou de la performance d’acteur sur le moment, que l’on réussisse ou non à capturer tout cela pleinement. Et qu’importe si le résultat parait souvent complètement fauché, si l’intrigue n’a guère de sens et si le jeu halluciné d’acteurs en transe (Howard Vernon, Anne Libert) ou dépassés par ce qui les entoure (Dennis Price) frôle en permanence le ridicule.

Plus qu’un film donc, un trip expérimental au rythme par ailleurs étonnement enlevé (pour du Franco, j’entends), mais qu’il est cependant conseillé de voir après s’être préalablement frotté à des essais plus classiques du même auteur.

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