CRIES IN THE NIGHT (1980)

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Manu le 06/10/2010 à 20:00

Réalisé par William Fruet
Avec Kay Hawtrey, Lesleh Donaldson, Barry Morse, Alf Humphreys, Harvey Atkin.
Film canadien
Genre : Horreur.
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1980
Titre alternatif : Funeral Home
Musique : Jerry Fielding

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0

Critique CRIES IN THE NIGHT (1980)

Avis rédigé par Manu | le 06/10/2010. | Note : 4.0

William Fruet est un réalisateur que j’aime beaucoup. Je ne connais pas son premier film, Wedding in white, supposé très bon et qui reçu en 1972 l’équivalent canadien de l’Oscar du meilleur film, mais Death Week-end et Search and destroy, ses deux réalisations suivantes, sont 2 petits classiques du cinéma de genre américano-canadien des années 70, et j’avoue garder un excellent souvenir de certaines de ses petites bandes d’exploitation de la période eighties (Trapped, Spasms et Bedroom eyes).

Funeral Home est quant à lui le quatrième film de William Fruet, arrivant dans sa filmographie juste derrière les percutants Death week-end et Search and destroy. L’occasion pour le cinéaste canadien de travailler un récit jouant cette fois davantage la carte de l’atmosphère que celle de l’effet choc et du message coup de poing. Toutefois, si l’on devine ici un léger changement de cap, le résultat rappelle sensiblement Death week-end dans sa façon de distiller savamment l’angoisse et l’horreur, voire parfois de faire brusquement éclater la folie au sein d’un cadre rural bucolique faussement rassurant, peuplé d’autochtones pittoresques et d’officiels gentiment incapables. Le scénario, recyclant certains éléments du Psycho d’Hitchcock en les assaisonnant à la sauce slasher, s’avère fort bien agencé, tout autant dans sa progression dramatique, sans faille, que dans l’exploitation de sa foisonnante galerie de personnages, tous très bien « croqués ». Pour ne rien gâcher, la photographie de Mark Irwin (Dead Zone, La Mouche) appuie joliment l’atmosphère creepy du film et l’apport musical du grand Jerry Fielding – sa dernière composition - confère une indéniable prestance à l’ensemble.

En résumé, pour l’amateur de petits films d’épouvante macabre, un titre hautement recommandable.

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