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BLUE MONKEY (1987)

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Léo le 19/01/2014 à 19:15
3.3
Réalisé par William Fruet
Avec Steve Railsback, Gwynyth Walsh, Don Lake, Susan Anspach, John Vernon.
Film américain, canadien
Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1987
Titre français : Insect
Musique : Patrick Coleman

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique BLUE MONKEY (1987)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Cette coproduction américano-canadienne coécrite par le scénariste du Children of the corn de Fritz Kiersch est le neuvième long métrage cinématographique du canadien William Fruet, lequel travaillera par la suite presque exclusivement pour le petit écran. Les spectateurs les plus attentifs remarqueront au sein d’une distribution rassemblant la crème des seconds rôles canadiens de la période 70-80 une toute jeune Sarah Polley, dans ce qui constitue sa huitième apparition à l’écran.

Sur le papier, Blue monkey (titre à débusquer au détour d’une réplique du premier tiers de l’œuvre) ressemblait à un véritable cadeau fait à l’amateur de cinéma bis. Mélangeant le film de grosse bébête tueuse - une sorte de sauterelle géante, en l’occurrence - au suspense catastrophe à base d’hôpital en quarantaine, Blue monkey se distinguait en outre par la solidité de son casting, mené par le toujours excellent Steve Railsback. Le tout étant dirigé par le réalisateur des mémorables Search and destroy et death weekend, on se laissait facilement aller à imaginer un série B quatre étoile susceptible de marquer les annales du cinéma de genre canadien.

Seconde approche aujourd’hui, et je revois ce titre oublié clairement à la hausse. Blue monkey n’est certainement pas la petite pépite fantastique espérée à l'époque, mais il a plutôt très bien vieilli. Le film fait même figure de divertissement bis bougrement sympathique, proposant une intrigue assez riche, écrite avec soin et constamment respectueuse de ce cinéma fantastique fifties œuvrant dans l’insecte mutant qu’elle « singe » intelligemment, en recourant parcimonieusement au second degré (les caricatures de seconds rôles, l’improbable machine à laser servant à annihiler l’animal). Et si l’aventure trainasse un poil dans sa partie centrale, je dois bien admette que l’attaque finale est efficacement emballée, rattrapant à point nommé la baisse de régime du second tiers. Autre bonne surprise : la créature. Maquillages, effets mécaniques : les choses sont ici faites à l’ancienne, et non seulement un tel investissement fait plaisir à voir sur une production de cette modeste envergure mais le résultat s'avère de surcroit très convaincant, mise en valeur de façon optimale et ingénieuse par la réalisation de Fruet.

Bref, à la lumière de ce que propose actuellement le cinéma bis horrifique dans le même registre (téléfilms SyFy et cie), un titre loin d’être aussi négligeable que le souvenir que j’en gardais. Une chose est sûre : des séries B comme celle-ci : on n’en voit plus beaucoup. Dommage que la carrière ciné de Fruet se soit arrêtée à ce titre...


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