ALLIGATOR II: THE MUTATION (1991)

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Manu le 19/04/2009 à 21:07

2.5

Réalisé par Jon Hess
Avec Joseph Bologna, Dee Wallace, Richard Lynch, Steve Railsback
Film américain
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1990
Musique : Jack K. Tillar

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique ALLIGATOR II: THE MUTATION (1991)

Avis rédigé par Manu | le 04/10/2009. | Note : 2.5

Suite / remake de l’Alligator de Lewis Teague, réalisé 10 ans plus tôt, Alligator II the Mutation tente de retrouver la recette gagnante de son modèle en misant sur la même approche décalée que celle imaginée précédemment, à savoir un savoureux mélange d’horreur et d’humour teinté de considérations sociales, ainsi qu’en rassemblant un beau casting de gueules bis / has been, pour le coup presque aussi séduisant que celui précédemment proposé.

Malheureusement le résultat est une sévère déception. Les raisons de cet échec ne manquent pas, même si fondamentalement la différence qualitative entre les 2 films pourrait se résumer en 1 nom : John Sayles, scénariste du premier opus, remplacé ici par un certain Curt Allen, lequel se contente de recopier besogneusement la copie de son camarade.

Ici l’humour est donc poussif, la satire sociale tombe à l’eau et l'aspect suspense horrifique totalement absent du récit. Quant à la partie attaque animalière de l’intrigue, elle n’est guère plus satisfaisante. La bestiole ne fait pas beaucoup de victimes, pour la plupart très ciblées d’ailleurs, et ses attaques meurtrières ne s’autorisent aucun des débordements gores qui participaient au fun du premier opus. Qui plus est, les personnages ne cessent de nous répéter qu’il s’agit d’un animal hors norme par la taille, d'une chose mutante tenant davantage de la machine que de l’être vivant, alors qu'à l'écran on ne voit un banal alligator de zoo.

Et lorsque les auteurs délaissent leur vrai croco pour une créature activée mécaniquement, l’embarrassante absence de charisme de l’animal franchit cette fois allègrement les limites de l’acceptable. A voir essentiellement pour rigoler en résumé, ainsi que pour Richard Lynch, amusant en chasseur d’alligators.

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