THE INNER CIRCLE (1991)

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Léo le 26/04/2013 à 18:53

3.9

Réalisé par Andrei Konchalovsky
Avec Tom Hulce, Lolita Davidovich, Aleksandr Zbruev, Feodor Chaliapin Jr, Bob Hoskins.
Film Italien
Genre : Historique
Durée : 2h 17min
Année de production : 1991
Titre français : Le Cercle des intimes
Musique : Eduard Artemev

Sortie Cinéma France : 11/03/1992
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.9

Critique THE INNER CIRCLE (1991)

Avis rédigé par Manu | le 26/04/2013. | Note : 3.9

Intégralement filmé dans ce que l’on appelait alors – et pour peu de temps encore – l’Union Soviétique (avec notamment quelques séquences tournées au Kremlin ainsi que dans les bureaux du KGB), cette coproduction italo-américano-russe relate la véritable histoire d’Alexander Ganshin, officier du KGB et projectionniste privé de Staline entre 1939 et 1953. Le film marque pour Andrei Konchalovski un retour sur sa terre natale après un exil américain de 7 ans.

Je crois me souvenir d’un accueil critique français plutôt tiède à l’époque de la sortie en salles du film. D’où l’ampleur de ma surprise à la découverte de ce drame politico-historique puissant et personnel loin de l’indigeste coproduction de prestige que j’imaginais au départ. Dans sa façon très particulière de décrire la folie du stalinisme, d’associer le grotesque à la noirceur intégrale, The Inner circle possède une saveur russe assez inimitable. Une remarque qui, plus curieusement encore, s’applique jusqu’au jeu disons très expressif de Tom Hulce.

Etonnement marqué dans le ton pour une œuvre en apparence apatride, le film se distingue également par la vision assez impitoyable que porte Konchalovski sur son pays et ses congénères, pour beaucoup prompts à verser aveuglément dans l’adulation, à accepter sans discuter l’inacceptable (mais est-ce vraiment là une caractéristique propre à l’âme russe ?).

Emouvant et glaçant, provocant et quelque peu déstabilisant dans sa tonalité générale l’éloignant de l’attendu biopic historique à l'anglo-saxonne, The Inner circle est un film puissant, une grande réussite de plus dans la filmographie sans doute moins bigarrée qu’elle n’y parait d’Andrei Konchalovski.

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