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MARY, QUEEN OF SCOTS (1971)

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Manu le 01/11/2011 à 22:11
3.4
Réalisé par Charles Jarrott
Avec Vanessa Redgrave, Glenda Jackson, Patrick McGoohan, Timothy Dalton, Nigel Davenport.
Film anglais
Genre : Historique
Durée : 2h 03min.
Année de production : 1971
Titre français : Marie Stuart, reine d'Ecosse
Musique : John Barry

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4



 Critique MARY, QUEEN OF SCOTS (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.4
Formé à la télévision anglaise dans les années 60, Charles Jarrott avait vu sa première réalisation pour le grand écran, Anne of the thousand days, honorée de pas moins de 10 nominations à l’oscar. Produit par le légendaire Hal B. Wallis, celle-ci nous relatait la liaison amoureuse entre le roi Henry VIII et la jeune Anne Boleyn. Deux ans plus tard, Jarrott et Wallis remettent en quelque sorte le couvert dans le registre de la saga romantico-historique avec cette Mary, queen of Scots, nous relatant cette fois la tragique destinée de Mary Stuart, grande rivale d’Elisabeth Tudor (ou Elisabeth 1ere) car prétendante légitime au trône d’Angleterre, de son retour sur sa terre natale écossaise jusqu’à son exécution ordonnée par la reine en 1587.

Voilà un film devant lequel je prévoyais de m’ennuyer ferme. Et bien j’avais tort de m’inquiéter car finalement j’avoue n’avoir pas vu passer les 123 minutes de ce récit bardé de liaisons tragiques et scandaleuses, de coups politiques tordus et de morts violentes. Maintenant, il va sans dire que, n’étant pas suffisamment calé en Histoire, je ne me risquerais pas à juger de la véracité/impartialité des faits exposés dans cette transposition cinématographique du destin hors norme de la belle et peu docile Mary.

Reste que, d’un point de vue purement cinématographique, l’ensemble tient du solide divertissement, académique juste ce qu’il faut pour faire classe sans virer au spectacle empaillé, solidement interprété – en particulier par Vanessa Redgrave dans le rôle-titre et Ian Holm, en conseiller italien de Mary mandaté par le pape - et puissamment mis en musique par John Barry (avec une chanson titre apparemment interprétée en français par Vanessa herself).

Les puristes trouveront sans doute que l’ensemble flirte bien trop souvent avec le soap-opera de luxe en costumes. Pour ma part, j’ai trouvé ici matière à m’instruire de façon très plaisante, en versant même ma petite larme sur la dernière séquence (abordée de façon très soft, si l’on se réfère à ce que Wikipedia nous relate de l’exécution de Mary).

Bref, de quoi m'inciter à découvrir Anne of the thousand days …


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