HATFIELDS & MCCOYS (TV) (2012)

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Léo le 15/05/2014 à 12:41

3.7

Réalisé par Kevin Reynolds
Avec Kevin Costner, Bill Paxton, Matt Barr, Tom Berenger, Jena Malone.
Mini-série américaine
Genre : Historique
Durée : 4h 50min.
Année de production : 2012
Titre français : Hatfields & McCoys, la haine dans le sang
Musique : John Debney

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

Critique HATFIELDS & MCCOYS (TV) (2012)

Avis rédigé par Manu | le 15/05/2014. | Note : 3.7

Hatfields & MacCoys signe les retrouvailles du duo Kevin Reynolds / Kevin Costner 17 ans après le couteux échec du cependant honorable Waterworld. Cette mini-série en trois parties produite pour le compte de la chaine câblée américaine History relate le véritable conflit entre les clans Hatfied et MacCoy, guerre « privée » ayant ensanglantée les états du Kentucky et de la Virginie occidentale au lendemain de la guerre civile américaine. Intégralement tournée en Roumanie, Hatfields & MacCoys est coécrit par Ted Mann, scénariste ayant précédemment collaboré aux séries NYPD Blue, Deadwood et John from Cincinnati.

Peut-être pas l’aboutissement complet que j’attendais, mais néanmoins du très solide, marquant probablement le meilleur de l’association Reynolds & Costner derrière le difficile à détrôner Fandango. Hatfields & Mccoys parvient en tout cas à passionner pendant presque 5 heures, maintenant une tension et des enjeux dramatiques forts tout en servant de très chouettes rôles à la plupart de ses interprètes. A ce titre, davantage que les solides mais attendues prestations de Kevin Costner et Bill Paxton, je retiendrais tout particulièrement les imposantes compositions de Tom Berenger - son meilleur rôle depuis des lustres - et Powers Boothe (une gueule et voix qui poussent instinctivement au respect !).

Côté bémol - car tout ça n’est pas non plus parfait - on pourra regretter que le romanesque prenne ici clairement le pas sur l’étude psychologique. La démarche est certes payante en terme d’efficacité, mais le résultat aurait sans doute franchit un palier qualitatif décisif si Reynolds avait opté pour une approche plus détaillée, plus introspective dans son rapport aux personnages. Enfin, il m’a semblé que l’ensemble souffrait un brin de la délocalisation européenne de son tournage. Cela manque en effet de grand espace dans le cadre. Le climat froid et humide des escarpées forêts romaines donne certes un cachet à l’œuvre, mais probablement pas celui recherché par les auteurs, car tirant souvent plus sur le western européen que son traditionnel pendant américain.

Pas parfait donc, mais néanmoins captivant de bout en bout.

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