DARKEST HOUR (2017)

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Manu le 26/03/2021 à 17:27

3.3

Réalisé par Joe Wright
Avec Gary Oldman, Kristin Scott Thomas, Ben Mendelsohn, Lily James, Samuel West.
Film anglais, américain
Genre : Historique
Durée : 2h 05min.
Année de production : 2017
Titre français : Les Heures sombres
Musique : Dario Marianelli

Sortie Cinéma France : 03/01/2018
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique DARKEST HOUR (2017)

Avis rédigé par Manu | le 26/03/2021. | Note : 3.3

Darkest hour est le septième long métrage cinématographique de l’anglais Joe Wright. Cette coproduction américano-anglaise est écrite par Anthony McCarten, scénariste des 2 (autres) biopics, The Theory of everything et Bohemian rhapsody. Le film se situe dans la carrière de Gary Oldman entre la comédie policière The Hitman’s bodyguard de Patrick Hughes et le suspense maritime Hunter Killer de Donovan Marsh. Il a obtenu 2 oscars en 2018, dont un pour Oldman, dans la catégorie meilleure acteur.

Après deux titres ayant largement laissé parler sa fibre créative, Anna Karenina et Pan, Joe Wright revient à un essai de type biopic nettement plus consensuel. En effet, avec ce portrait de Churchill au tournant de sa carrière comme de l’Histoire britannique, le cinéaste retrouve une passionnante période historique déjà convoquée sur son précédent Atonement, l’Angleterre du tournant de la seconde guerre mondiale, et joue sur du velours au niveau de la large gamme d’émotion ici convoquée.

Peu de réelles surprises par conséquent. Cette Darkest hour célèbre comme attendu l’opiniâtreté éclairée de Churchill et offre à Gary Oldman l’occasion d’un grand numéro d’acteur, tâche dont il s’acquitte avec l’insolent talent qu’on lui connait lorsqu’il est motivé. Peu de subtilité également, dans ce script linéaire aux dialogues trop littéraires, parfois empesés. Mais une mise en scène qui parvient à faire respirer tout ça, possédant indubitablement un vrai sens du romanesque historique – celui ayant justement fait la réputation de Wright.

Pas révolutionnaire donc, mais rudement bien fichu, pour un résultat donnant finalement davantage satisfaction que les deux légèrement fatiguant précédents titres du réalisateur.

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