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THE LONG DAY'S DYING (1968)

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Manu le 24/11/2016 à 22:32
4
Réalisé par Peter Collinson
Avec David Hemmings, Tony Beckley, Tom Bell, Alan Dobie.
Film anglais
Genre : Guerre
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1968
Titre français : Un jour parmi tant d'autres
Musique : Malcolm Lockyer

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0



 Critique THE LONG DAY'S DYING (1968)



Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.0
The Long day’s dying est la troisième réalisation cinématographique de Peter Collinson, cinéaste formé à la télévision anglaise au milieu des années 60. Le film adapte le roman éponyme d’Alan White, ancien chef de commando durant la seconde guerre mondiale, originellement publié en 1962. Il est écrit par Charles Wood, scénariste la même année, dans le même registre antimilitariste, de The Charge of the light brigade de Tony Richardson, et, 11 ans plus tard, du remarquable Cuba de Richard Lester. Notons enfin qu’il s’agit de la seconde des 3 collaborations cinématographiques entre Collinson et l’acteur Tony Beckley.

Comme à peu près tous les films de son réalisateur du temps de leur sortie en salles, The Long day’s dying fut accueilli par la critique avec la plus extrême frilosité. Et, là-encore, comme la plupart de ces mêmes titres, l’œuvre force aujourd’hui le respect dans son caractère unique, l’intransigeance combinée de sa forme et son fond. Avec relativement peu de moyens - on est, comme précédemment dans The Penthouse ou, ultérieurement, dans Fright, au sein de l’œuvre de Collinson, dans le registre du quasi huis clos – le cinéaste anglais signe une passionnante réflexion sur la guerre et son impact sur l’homme qui la fait, capable de la plus grande humanité comme de la pire sauvagerie.

Collinson s’approprie donc le roman d’Alan White pour y exposer sans voile son obsession de la mort et regard sans concession sur les plus bas / primaires instincts de l’homme, obsession et regard semble-t-il liés à sa traumatique expérience de soldat du contingent durant la guerre d’indépendance malaise. En résulte donc une œuvre fort peu aimable, brutale, qui ne peut laisser indifférent, quitte à en rebuter certains dans son approche frontale, laissant tout autant paraitre une fascination qu’un dégout pour ce qu’elle met en scène.

Bref, un film fort, radical, se détachant en outre sensiblement du reste de la filmographie de son auteur dans son approche plus « intellectuelle » que d’habitude, optant (faute de moyens ?) pour stylisation théâtrale inattendue, mais en tout point saisissante, dans son ultime partie.


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