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QUEL MALEDETTO TRENO BLINDATO (1978)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 14/09/2011 à 23:25
2.8
Réalisé par Enzo G. Castellari
Avec Bo Svenson, Peter Hooten, Fred Williamson, Michel Constantin, Raimund Harmstorf.
Film italien
Genre : Guerre
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1978
Titre français : Une poignée de salopards
Musique : Francesco De Masi

Sortie Cinéma France : 28/02/1979
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8



 Critique QUEL MALEDETTO TRENO BLINDATO (1978)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.8
Un film que j’avais découvert en VHS en 1988 ou 89 et qui ne m’avait alors pas franchement subjugué. En fait, la seule chose que j’avais retenu là-dedans, c’est la séquence « moto cross » du film, sans doute parce que la permutation 2 roues des années 40/bécane des années 70 m’avait un brin choqué à l’époque (je n’étais pas encore très familier du bis européen).

Revu 20 ans plus tard, après notamment son pseudo-remake par Tarantino, qui en parle comme l’un de ses (nombreux) films préférés – le bougre le compare même au Croix de fer de Peckinpah !! – Quel maledetto treno blindo (prononcez The Inglorious bastards, c’est plus classe) reste encore très moyen à mon goût. Certes, le film est généreux en scènes d’action. Mais, comme très souvent chez Castellari, je trouve celles-ci platement filmées, à une petite poignée de plans un chouia inventifs près. Et puis tout est si fantasque, les péripéties si irréalistes dans l’ensemble que l’on a beaucoup de mal à se passionner vraiment et pour les personnages et pour cette mission suicide à laquelle les auteurs ne nous convient qu’à mi-film et dont le dénouement m’a paru pour le moins abrupt.

Côté interprétation, Williamson est la bonne surprise du film, un tout petit peu moins frimeur que d’habitude, plus détendu, dirons-nous. Mais ses comparses sont transparents, y compris Michel Constantin en mode figuration (et parlant français avec un accent italien dans la version originale du film). Déception également du côté de la zique de Francesco De Masi, une partition martiale plutôt passe-partout. Et oscar de l’ignominie visuelle pour les génériques de début et fin façon James Bond (une franchise auquel le film fait presque penser vers la fin, avec son histoire de mega-bombe à désamorçer).

Au final, Quel maledetto treno blindato se laisse voir sans problème, il est certain que Castellari a fait pire, mais je trouve l’ensemble très léger pour un prétendu classique du bis italien (si tel est bien sa réputation) et je ne l’échangerais pas contre n’importe lequel des films de guerre d’Umberto Lenzi ou d’Antonio Margheriti.


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