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PROBABILITA ZERO (1969)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 05/10/2011 à 22:04
2.8
Réalisé par Maurizio Lucidi
Avec Henry Silva, Luigi Casellato, Riccardo Salvino, Ezio Sancrotti.
Film italien
Genre : Guerre
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1969
Titres français : Probabilité Zéro / Les Héros ne meurent jamais
Musique : Carlo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8



 Critique PROBABILITA ZERO (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.8
Ne pas trop tenir compte du synopsis repiqué au verso de ma VHS Initial Distribution Video. Aucune trace d’usine de produits chimiques dans cette intrigue co-écrite par Dario Argento, l’objectif de notre commando de salopards du jour est plutôt une base souterraine renfermant les débris d’un radar allié, lequel une fois rafistolé pourrait bien évidemment changer l’issue du conflit en cours à l’avantage du 3eme Reich.

Rien de neuf à signaler du côté du scénario donc, lequel inscrit fermement ce Probabilità zero dans la vague des films de commandos suicide de cette époque aux côtés des 12 Salopards et d’Enfants de salaud - pour commencer par les meilleurs représentants du genre - et d’une batterie d’autres métrages plus ou moins marquants tels que La Brigade du diable, Submarine X-1 ou La Gloire des canailles d’Alberto de Martino. Le ton démystificateur des classiques d’Aldrich et De Toth fait ici plus sagement place à l’attendue glorification de l’exploit guerrier et du sacrifice au combat. Et gare à celui qui s’y soustrait comme l’indique cette scène où Silva abat sans état d’âme un membre de son équipe tentant de quitter le navire (au propre comme au figuré) avant la bataille. La première heure s’avère un rien pantouflarde. Exposition de la mission, présentation du héros puis constitution du groupe : le scénario suit consciencieusement les étapes obligées / clichés de ce type de film. Ce n’est ni déplaisant ni passionnant, et il faut attendre le dernier tiers du film pour voir la tension monter d’un cran. Cette ultime demi-heure, plus sombre, plus rugueuse, nous décrit avec minutie l’assaut de forteresse allemande par notre équipe d’héroïques casse-cous. Et là on se dit qu’on ne passe pas loin d’un excellent film de genre car avec des personnages un peu moins sommairement décrits ce final aurait pu avoir une vraie force.

En revanche rien à dire sur la gestion budgetaire du film par Lucidi. En dépit d’un recours automatique au stock-shots pour les scènes de combats aériens et séquences sous-marines, ça ne fait jamais miteux. On s’approche plus de La Gloire des canailles de De Martino citée plus haut que d’un Tête de pont pour huit implacables de Brescia, avec une générosité certaine dans les effets pyrotechniques et une assez large variété de décors naturels, dont des Fjords norvégiens qui m’ont paru étrangement arides (un peu comme si le film avait été tourné sur la côte espagnole ... en fait).

Je ne sais pas d’où sort la copie proposée par Initial Video. Le générique est en anglais (qui s'achève sur un peu professionnel directer by) et la bande-son fait à plusieurs reprises appel à Ennio Morricone sans le créditer nulle part, empruntant au maestro ses thèmes d’Il était une fois en Amérique et d’Il Prato des frères Taviani (du moins c'est ce que j'ai cru reconnaître). Des emprunts musicaux parfois salement mixés à la partition originale de Carlo Rustichelli, qui de son côté nous livre un travail sans grande surprise (on se croirait par moment dans 6 femmes pour l’assassin).


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