MERCENARY FIGHTERS (1988)

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Manu le 03/03/2013 à 10:09

2.3

Réalisé par Riki Shelach Nissimoff
Avec Peter Fonda, Reb Brown, Ron O'Neal, James Mitchum, Robert DoQui.
Film sud-africain, américain
Genre : Guerre
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1988
Titre français : Freedom force
Musique : Howard Morgan

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique MERCENARY FIGHTERS (1988)

Avis rédigé par Manu | le 03/03/2013. | Note : 2.3

Produit par la firme Cannon, Mercenary fighters est le second film de l’israélien Riki Shelach Nissimoff. Coécrit par Andrew Deutsch, l’un des scénaristes « maison » de l’emblématique boite à Menahem Golan et Yoran Globus, le film a été tourné en Afrique de sud.

Pas aussi Z que les bandes guerrières de David A. Prior tournées à la même époque, mais pas aussi aussi fun par exemple qu’un Captive rave, bisserie produite la même année par Avi Lerner sur le sol sud-africain. Assez curieusement, en dépit d’un script dépourvu de tout relief et originalité, réclamant de ses géniteurs comme de Riki Shelach Nissimoff un traitement disons, relativement « léger », Mercenary fighters nous la joue plutôt sérieux dans l’approche. Le film tente de concilier action spectaculaire et vision critique de la corruption régnant sur le continent africain, en ajoutant à ce délicat mélange un doigt de romance. Une sous-intrigue par ailleurs complètement tarte en plus d’être hautement invraisemblable, voyant une gentille toubib, membre d’ONG, tomber amoureuse d’un mercenaire en partie responsable du massacre, sous ses yeux, de plusieurs malheureux rebelles appartenant à la tribu qu’elle était chargée de soigner.

Pas assez travaillé dans l’écriture pour masquer le classicisme de son sujet, trop naïvement premier degré dans le traitement, Mercenary fighters s’enfonce ainsi inexorablement dans la routine. Certes, l’interprétation involontairement savoureuse de Fonda (qui a tout de même un peu l’air de se faire chier), Reb Brown, Ron O’Neal (orthographié O’Neil au générique de début) et Jim Mitchum, quelques jolis plans aériens donnant une certaine stature à l’ensemble, ainsi qu’une dernière demi-heure riche en action bourrine permettront aux nostalgiques de la Cannon de s’y retrouver un peu. Mais bon, ça reste quand les fonds de tiroirs, ce Mercenary Fighters…

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