LA BATTAGLIA D'INGHILTERRA (1969)
Manu le 22/05/2019 à 20:35
Réalisé par Enzo G. Castellari
Avec Frederick Stafford, Van Johnson, Francisco Rabal, Evelyn Stewart, Luigi Pistilli.
Film italien, français, espagnol
Genre : Guerre
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1969
Titre français : Sur ordres du Führer
Musique : Francesco De Masi
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Frederick Stafford, Van Johnson, Francisco Rabal, Evelyn Stewart, Luigi Pistilli.
Film italien, français, espagnol
Genre : Guerre
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1969
Titre français : Sur ordres du Führer
Musique : Francesco De Masi
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Critique LA BATTAGLIA D'INGHILTERRA (1969) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.5
La Battaglia d’Inghilterra se situe dans la filmographie d’Enzo G. Castellari entre le western spaghetti Ammazzali tutti e torna solo et le giallo Gli occhi freddi della paura. Cette coproduction italo-franco-espagnole est écrite par l’un des plus fidèles collaborateurs de Castellari dans ce domaine, Tito Carpi, et marque la seconde réunion à l’écran (sur 5) des acteurs Luigi Pistilli et Evelyn Stewart.Premier des deux films de guerre signés à ce jour par Enzo G. Castellari, arrivant alors presque en concurrence avec le Battle of Britain de Guy Hamilton, La Battaglia d’Inghilterra surprend par l’ampleur des moyens déployés pour l’occasion, notamment si l’on considère là qu’il s’agit d’une œuvre italienne de pure série B. Moyens par ailleurs efficacement, voire ingénieusement utilisés par un Castellari ayant, il est vrai, toujours fait preuve d’une certaine inspiration côté forme / technique pure.
Moins satisfaisante comme surprenante est, en revanche, l’écriture, qui revisite l’épisode historique de la bataille d’Angleterre sur un mode forcément plus « débraillé. Fertile en péripéties colorées mélangeant la romance à l’espionnage sur fond d’action guerrière, le récit peine pourtant à intéresser, brassant les clichés jusqu’à la parodie involontaire alors que, comme à son habitude, Castellari ne parvient jamais vraiment à instaurer ici une quelconque tension dramatique.
Bref, plus qu’honorable dans la forme mais peu inspiré dans le fond. Soit un Castellari sans surprise.