IN HARM'S WAY (1965)

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Léo le 25/09/2014 à 09:48

2.8

Réalisé par Otto Preminger
Avec John Wayne, Kirk Douglas, Patricia Neal, Paula Prentiss, Dana Andrews.
Film américain
Genre : Guerre, Drame
Durée : 2h 45min.
Année de production : 1965
Titre français : Première victoire
Musique : Jerry Goldsmith

Sortie Cinéma France : 01/05/1965
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique IN HARM'S WAY (1965)

Avis rédigé par Manu | le 25/09/2014. | Note : 2.8

Communément considérée comme la dernière grosse production guerrière hollywoodienne tournée en noir et blanc, In harm’s way est l’adaptation du roman de l’ancien capitaine de la Navy James Bassett originellement publié en 1962. Le film marque la première association à l’écran des acteurs John Wayne et Kirk Douglas. Les deux stars se retrouveront un an plus tard sur le Cast a giant shadow de Melville Shavelson, puis une troisième et dernière fois, sur le western de Burt Kennedy, The War wagon. Notons enfin qu’il s’agit de la troisième collaboration entre Preminger et le scénariste Wendell Mayes, après Anatomy of a murder et Advise & consent.

Pas le plus encensé des travaux de Preminger, ni le plus démoli non plus à sa sortie, In harm’s way est un titre soufflant en effet le chaud et le froid. Les séquences inspirées succèdent à des passages moins convaincants, aussi en bien en termes de dramaturgie que de conception formelle. L’œuvre navigue ainsi entre le brillant et le légèrement nonchalant, voire parfois presque le bâclé, au grès d’une intrigue là-encore intéressante dans certaines de ses ramifications (les combats entre généraux), le plus souvent superficielle dans son traitement de péripéties et personnages tenant pour beaucoup du pur soap-opera.

Même sentiment ambivalent concernant l’interprétation de John Wayne. Bien qu’héritant d’un rôle sur mesure de gradé coriace mais foncièrement juste, l’acteur joue sa partition curieusement en retrait, se reposant essentiellement sur charisme naturel (lequel fonctionne à plein régime, il faut bien le reconnaitre). Le reste de la distribution quatre étoiles du film ne produit par ailleurs aucune étincelle particulière, même si tout le monde fait ici très correctement son job.

Une grosse production inégale, jamais ennuyeuse mais jamais réellement captivante non plus.

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