GOTT MIT UNS (1970)

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Manu le 28/08/2011 à 21:26

2.8

Réalisé par Giuliano Montaldo
Avec Franco Nero, Richard Johnson, Helmut Schneider, Bud Spencer.
Film italien, yougoslave
Genre : Guerre
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1970
Titre français : A l'aube du cinquième jour.
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : 09/09/1970
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique GOTT MIT UNS (1970)

Avis rédigé par Manu | le 28/08/2011. | Note : 2.8

Acteur de second plan dans les années 50, notamment sous la direction de Carlo Lizzani, Giuliano Montaldo s’oriente vers la réalisation au début de la décennie suivante. En 1962, Tiro al piccione, film de guerre mettant en vedette le français Jacques Charrier, est son premier essai derrière la caméra. Suivront notamment la comédie policière Ad ogni costo et le film noir Gli intoccabili, 2 titres affichant de prestigieuses distributions internationales, avant que Montaldo ne reviennent à la seconde guerre mondiale par le biais de ce Dio è con noi.

Alors que son affiche réunissant notamment Franco Nero et Bud Spencer (dans un second rôle seulement) pouvait le laisser penser, Dio è con noi n’est pas l’une de ses petites innombrables petites bandes d’exploitation européennes à base d’aventures guerrières tournées dans les dernières années de la décennie 60 et surfant la plupart du temps sur le succès des Douze salopards de Robert Aldrich. Basé sur une histoire vraie, il s’agit au contraire d’un ambitieux drame antimilitariste qui inaugure dans l’œuvre de Giuliano Montaldo une longue série de films historiques à thèse, le plus célèbre d’entre eux étant probablement son Sacco e Vanzetti.

L’ensemble est généreux, mené avec une méticulosité et un sérieux des plus louables par un cinéaste donnant vraiment l’impression d’être impliqué dans la cause qu’il défend. Quant au choix d’acteurs venus du cinéma bis, s’il peut paraitre surprenant dans un premier temps, il me semble que cela s’avère au final des plus judicieux, tous ces comédiens évitant de rouler des mécaniques pour s’effacer naturellement derrière le récit et son message.

Reste que si le propos est plus qu’honorable et le film incontestablement soigné, on peine légèrement à se passionner pour le résultat. Comme il le confirmera malheureusement sur ses films suivants – du moins ceux que j’ai vu – Giuliano Montaldo est peut-être un cinéaste militant aux intentions les plus nobles mais pas un grand raconteur d’histoire. Son cinéma est incontestablement instructif, mais aussi très rigide et - pour tout dire – plutôt barbant par moment.

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