CRY HAVOC (1943)

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Léo le 17/07/2014 à 18:55

3.6

Réalisé par Richard Thorpe
Avec Margaret Sullavan, Ann Sothern, Joan Blondell, Ella Raines, Marsha Hunt.
Film américain
Genre : Guerre, Drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1943
Musique : Daniele Amfitheatrof

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique CRY HAVOC (1943)

Avis rédigé par Manu | le 17/07/2014. | Note : 3.6

Film à la distribution essentiellement féminine, Cry « Havoc » est l’adaptation de la pièce d’Allan Kenward « Proof through the night » présentée, sans grand succès, à Broadway fin 1942. Il s’agit du dernier des 3 films de Richard Thorpe sortis sur le sol américain au cours de l’année 1943, ainsi que de la troisième collaboration du cinéaste avec l’actrice Ann Sothern.

Un titre à retenir dans la riche et inégale filmographie de Richard Thorpe. Certains lui reprocheront peut-être ses origines théâtrales aisément décelables - Thorpe ne semble en tout cas pas chercher à masquer cette caractéristique – mais je trouve pour ma part que l’ensemble fonctionne très bien ainsi. Le resserrement de l’intrigue à quelques lieux de vie / travail stratégiques (dortoir, salle de communication) ajoutant même un côté oppressant, une tension supplémentaire au récit, et permettant au cinéaste de nous offrir quelques beaux moments de mise en scène pure, comme cette première scène d’attaque aérienne assez stressante, vécue uniquement à travers le bruit des bombardements et le balancement d’une lampe signifiant la progression des assaillants.

Certes les plus tatillons lui reprocheront également ses quelques conventions d’écriture d’époque. Nos héroïnes paraissent notamment toujours un peu trop pimpantes malgré les déboires et tragédies s’accumulant autour d’elles. Par ailleurs, ’intrigue sentimentale associée à la trame générale n’apparait pas non plus comme une absolue nécessité aujourd’hui.

Maintenant, pour une production hollywoodienne tournée en pleine guerre, j’avoue avoir trouvé son message propagandiste plutôt sobre. Aucun délire patriotique ici , l’ensemble se veut sérieux, presque documentaire (façon Hollywood, j’entends…) et la fin s’avère réellement surprenante à cet égard.

Un Richard Thorpe particulièrement recommandable.

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