THE LAST STARFIGHTER (1984)

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Léo le 05/05/2012 à 18:28

Réalisé par Nick Castle
Avec Catherine Mary Stewart, Barbara Bosson, Wil Wheaton
Long-métrage Américain
Genre : Fantastique, Action, Aventure, Science fiction
Durée : 1h41min
Titre français : Starfighter
Année de production : 1984
Musique : Craig Safan

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique THE LAST STARFIGHTER (1984)

Avis rédigé par Léo | le 05/05/2012. | Note : 3.0

THE LAST STARFIGHTER part avec l'avantage de la nostalgie, c'est sympa de retrouver des gens passionnés par les bornes d'arcade (un peu le vidéo club des amateurs de jeux), d'être en face d'un film qui ose la prouesse technique "futuriste", avec une 3D sur 30 polygones qui s'affiche fièrement : navette spatiale octogonale, vaisseau amiral carré... que du bonheur.

Concrètement ce film de science fiction est tout à fait dans la mouvance des productions américaines de l'époque avec l'histoire d'un adolescent à l'apparence banale qui va se retrouver dans une situation extraordinaire. C'est l'expression cinématographique d'une sorte de rêve américain très reaganiene ou tout est possible, si l'on veut bien y croire et se donner les moyens. On a vu cela dans Wargames, mais aussi dans Explorer, Tron... Le parralèle est d'autant plus fort avec la politique américaine qu'ici, le scénario tourne autour de la protection d'une frontière.

Alex va donc aller se frotter aux défis intergalactiques dans la joie et bonne humeur. Le stress lié au fait de se dire que l'on est en train de tuer ou de se faire tuer n'est que de courte durée, la psychologie aussi simple que dans WALKER TEXAS RANGER : les gentils c'est nous, les méchants c'est les autres, on peut les dégommer tranquillement et pi basta.

Le film surf donc en grande partie sur son capital sympathie, son scénario délicieusement improbable, sur sa touche années 80 avec ses personnages fichtrement cool qui n'hésitent pas à en faire des tonnes. On lui pardonne du coup pas mal de faiblesses, à commencer par des acteurs moyennement convaincants (et convaincus par ce qu'ils jouent), un méchant très gadget, des effets spéciaux datés... Juste pour l'anecdote, le réalisateur Nick Castle est un pote de Carpenter et notamment le scénariste de Escape from New York.

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