TALES FROM THE CRYPT: DEMON KNIGHT (1995)

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Léo le 02/03/2014 à 08:49

Réalisé par Ernest R. Dickerson
Avec Billy Zane, William Sadler, Jada Pinkett Smith, Thomas Haden Church, Brenda Bakke.
Film américain
Genre : Fantastique, Epouvante-horreur
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1995
Titre français : Les Contes de la Crypte : Le Cavalier Du Diable
Musique : Ed Shearmur

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique TALES FROM THE CRYPT: DEMON KNIGHT (1995)

Avis rédigé par Manu | le 02/03/2014. | Note : 3.0

Tales from the crypt: Demon knight est la première transposition au format cinématographique long de la série à succès des années 90 Tales of the crypt. Suivront deux autres essais similaires : Bordello of blood de Gilbert Adler en 1996 et Ritual d’Avi Nesher en 2002. Ce troisième long métrage d’Ernest R. Dickerson repose sur un script originellement censé être mis en scène par Tom Holland à la fin des années 80. Remanié notamment par le scénariste du Pumpkinhead, Mark Carducci, et la réalisatrice de Simetierre, Mary Lambert, au début des années 90, celui-ci atterrira finalement entre les mains de Joel Silver et l’Universal.

Ce Tales from the crypt : Demon knight fut assez mal reçu par la critique à sa sortie. On peut éventuellement s’en étonner car le l’œuvre respecte non seulement fidèlement l’esprit de la série, mais s’avère de surcroit tenir très honorablement le pari du format long. Certes l’ensemble ne propose fondamentalement rien de novateur, son scénario n’étant qu’un patchwork d’idées horrifiques empruntées à droite, à gauche. Mais, cinq ans avant son tout aussi injustement dénigré Bones, Ernest R. Dickerson prouve à travers ce petit exercice d’épouvante comique tout l’amour et le respect qu’il porte au genre. Agrémenté d’une petite touche sociale connectée à la cause afro-américaine (le personnage de Jada Pinkett), son Demon knight parvient sans difficulté à divertir.

Un peu light côté intrigue donc, mais soigné, amusant et enlevé. Un titre destiné probablement avant tout aux vrais amoureux d’épouvante bis, prêts à excuser certaines lacunes scénaristiques pour cinq minutes passées en compagnie de Dick Miller.

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