SOLE SURVIVOR (TV) (1970)

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Manu le 22/02/2013 à 10:09

2.8

Réalisé par Paul Stanley
Avec Vince Edwards, Richard Basehart, William Shatner, Lou Antonio, Lawrence P. Casey.
Téléfilm américain
Genre : Fantastique, suspense
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1970
Musique : Paul Glass

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique SOLE SURVIVOR (TV) (1970)

Avis rédigé par Manu | le 22/02/2013. | Note : 2.8

Sole survivor est l’une des rares fictions au format long signée par Paul Stanley, homme de télévision ayant essentiellement œuvré dans la confection d’épisode de séries télé… et pas des moindres puisqu’on le retrouve entre 1956 et 1987 sur des shows aussi cultes que Mission : impossible, The Wild wild west, The Six million dollar man, Hawaii five-O, Charlie’s angels ou encore Knight rider. A l’origine du scénario de ce Sole survivor se trouve l’authentique histoire du « Lady be good », bombardier américain disparu dans le désert libyen au cours la seconde guerre mondiale, dont la carcasse ne sera retrouvée fortuitement qu’à la fin des années 50.

Suspense post-catastrophe philosophico-fantastique au petit avant-gout de M. Night Shyamalan, l'obsession du twist en moins, Sole survivor s’avère plutôt futé dans son approche ainsi qu’habilement mené dans son ensemble, surtout si l’on considère qu’il abat l’une de ses cartes maitresse pratiquement dès le départ, en nous révélant le caractère fantomatique d’une bonne moitié de ses personnages (mais comment pouvait-il en être autrement…).

Certes, comme souvent sur les ABC movie of the week, la formule manque sensiblement de finesse dans l’écriture, proposant des personnages dessinés un peu à la va-vite. Et, plus dérangeant, le film dépasse curieusement d’une bonne vingtaine de minutes la moyenne réglementaire des 1 heure 10 de ce type de programme, une audace pas franchement payante sur une histoire « à concept » comme celle-ci. Mais, rattrapant ces écueils, la réalisation de Paul Stanley, aidée d’une très belle photographie de James Crabe, déploie suffisamment d’énergie et d’inventivité dans ses cadres pour nous maintenir attentif tout du long, et cela malgré une action située presque intégralement limitée à un périmètre de quelques dizaines de mètres, autour d’une épave d’avion en plein désert.

Bref, on retrouve ici tout le charme et le savoir-faire des productions télé américaines de cette époque, aidant à faire passer les quelques faiblesses d’un film ambitieux, relevant de multiples genres.

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