RETURN FROM WITCH MOUNTAIN (1978)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 19/08/2012 à 17:53

3.1

Réalisé par John Hough
Avec Bette Davis, Christopher Lee, Kim Richards, Ike Eisenmann, Anthony James.
Film américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1978
Titre français : Les Visiteurs d'un autre monde
Musique : Lalo Schifrin

Sortie Cinéma France : 24/10/1979
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique RETURN FROM WITCH MOUNTAIN (1978)

Avis rédigé par Manu | le 19/08/2012. | Note : 3.1

Pur produit des studios Disney, Return from Witch Mountain est la suite d’Escape to Witch Mountain, signé 4 ans auparavant par le même John Hough. Le cinéaste anglais retravaillera deux ans plus tard une troisième et ultime fois pour Disney, à l’occasion du film The Watcher in the woods, également interprété par Bette Davis. Le film est écrit par Malcolm Marmorstein, scénariste de l’amusant S*P*Y*S d’Irvin Kershner et du Peter et Elliott le dragon de Don Chaffey.

Une revoyure plutôt agréable que celle de ce petit film fantastique familial d’une autre époque, qui ne m’avait pourtant pas laissé un souvenir impérissable à l’époque de sa découverte. Si l’on ferme les yeux sur une intrigue passablement dépourvue d’ambition comme d’intensité et des effets spéciaux allant du sympathiquement artisanal au franchement ringard, l’ensemble réserve quelques bonnes surprises, à commencer par une séduisante réalisation laissant deviner les antécédents de Hough dans le domaine du fantastique. La maison abandonnée dans laquelle se réfugie la fillette possède ainsi un joli petit caché « hanté » (ce qu’elle n’est pas), tandis que le laboratoire sous-terrain de Christopher Lee n’aurait pas dépareillé dans une production Hammer de Terence Fisher.

Par ailleurs, surprenant quelque peu spectateur contemporain, Return to Witch Mountain pratique un curieux mélange d’extrême naïveté - voir pour cela la totale incohérence de certaines situations, ainsi que tout ce qui touche à l’humour pratiqué par le film - et de (relative) noirceur, les auteurs n’hésitant guère à placer leurs jeunes héros dans des situations pour le moins périlleuses au sein d’un cadre assez peu glamour venant d'une production Disney : les bas-fonds de Los Angeles. L’un passe ainsi sur la table d’opération du vilain scientifique de l’histoire pendant que l’autre participe notamment à une poursuite automobile riche en tôles froissées. Bref, dire que tout cela est d’une rare intensité serait abuser, mais l’on s’étonne quand même du chouia de tension généré par plusieurs péripéties.

Côté interprétation, si les deux jeunes vedettes du film se révèlent plutôt transparentes, le duo Christopher Lee – Bette Davis fonctionne bien, à la fois pro et pittoresque. A retenir également une bonne petite partition de Lalo Schifrin variant les plaisirs musicaux (jazz, disco et orchestre pur).

Rechercher avec google