PRAYER OF THE ROLLERBOYS (1990)

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Manu le 16/02/2023 à 18:27

2.9

Réalisé par Rick King
Avec Corey Haim, Patricia Arquette, Christopher Collet, Julius Harris, Mark Pellegrino.
Film américain, japonais
Genre : Fantastique
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1990
Musique : Stacy Widelitz

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique PRAYER OF THE ROLLERBOYS (1990)

Avis rédigé par Manu | le 16/02/2023. | Note : 2.9

Cinquième long métrage du documentariste de formation Rick King, Prayer of the rollerboys est écrit par W. Peter Iliff, scénariste l’année suivante du classique Point break de Kathryn Bigelow (d’après une histoire coécrite avec… King), ainsi que du Varsity blues de Brian Robbins, en 1999. Le film marque les retrouvailles de Corey Haim et Christopher Collet, 6 ans après le thriller domestique Firstborn de Michael Apted. Il se situe dans la carrière sur grand écran de Patricia Arquette entre 2 réalisations d’acteur, les drames familiaux Far North de Sam Shepard et The Indian runner de Sean Penn.

L’intérêt principal de cet oublié Prayer of the rollerboys est peut-être de se présenter comme un brouillon de Point Break. Le film propose en effet une trame étrangement similaire à celle du subséquent film de Bigelow, remplaçant nos iconiques surfeurs braqueurs par des néo-nazis dealers en rollers, et le personnage de Johnny Utah, flic infiltré, par un ado justicier contraint de collaborer avec les forces de l’ordre (par ailleurs accompagné d’une fliquette sous couverture).

On ajoute ensuite à l’affaire une petite couche de dystopie, via la description d’une Amérique surendettée, à la dérive, gangrénée par la misère et la corruption, et l’on obtient un curieux néo-noir d’anticipation qui semble (et fait bien de) ne pas trop se prendre au sérieux.

Comme le soigneux Rick King est à la barre, l’ensemble demeure correctement emballé, avec les moyens du bord, en évitant que tout cela ne paraisse trop chiche, et l’on peut éventuellement s’amuser des excès de cette bande non dépourvue de style. Mais il est clair que tout ça n’a rien de mémorable, à l’image des prestations sans sel de Haim et Collet, très loin de l’affrontement homo-viril Keanu Reeves / Patrick Swayze concocté par la grande Bigelow à partir du même matériel (ou presque).

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