MARY REILLY (1996)
Manu le 16/02/2025 à 09:48
Réalisé par Stephen Frears
Avec Julia Roberts, John Malkovich, George Cole, Michael Gambon, Glenn Close.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1996
Musique : George Fenton

Sortie Cinéma France : 17/04/1996
Sortie DVD France : n.c.
Avec Julia Roberts, John Malkovich, George Cole, Michael Gambon, Glenn Close.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1996
Musique : George Fenton

Sortie Cinéma France : 17/04/1996
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.1
Mary Reilly est le dixième long métrage cinématographique du britannique Stephen Frears. Cette adaptation du roman éponyme de Valerie Martin, publié en 1990, devait originellement être signée Tim Burton, avec Winona Ryder dans le rôle-titre. Elle est écrite par le dramaturge, scénariste et réalisateur Christopher Hampton et se situe dans la carrière de Julia Roberts entre la comédie dramatique Something to talk about de Lasse Hallström et le drame historique Michael Collins de Neil Jordan. Révision de ce Frears, dont j’attendais beaucoup à l’époque et qui m’avait laissé sur le bas-côté. Et pas de franche réévaluation de mon côté. L’œuvre n’est pas sans atout. Les décors, magnifiques, le travail de Philippe Rousselot à la photo, dans la continuité de ce qu’il venait de faire sur Interview with a vampire, et plus généralement l’ambiance victorienne, revisitant à sa façon le cinéma fantastique anglais de la période 50-60, font que l’on a toujours quelque chose à s’enfiler sous la rétine, et que l’ensemble se laisse suivre sans problème.
Mais, à côté, quelque chose ne fonctionne vraiment pas au niveau de l’écriture. Dans les dialogues, un brin ampoulés, dans la relation entre Mary et le Docteur Jekyll, suscitant (chez moi, en tout cas) plus d’incompréhension que de trouble, dans la gestion de l’épouvante / fantastique au sein du récit, plaqué davantage qu’intégré à celui-ci. Pas spécialement convaincu par les prestations de Julia Roberts et John Malkovich non plus.
Bref, un essai ambitieux mais plutôt malheureux pour Frears, passant globalement à côté de son beau sujet, sur l’origine, la fascination et la transmission du mal notamment.

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