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HAUSER'S MEMORY (TV) (1970)

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Manu le 01/11/2012 à 22:47
2.7
Réalisé par Boris Sagal
Avec David McCallum, Susan Strasberg, Helmut Kaütner, Lilli Palmer, Leslie Nielsen.
Téléfilm américain
Genre : Fantastique, suspense
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1970
Titre français : Obsession infernale
Musique : Billy Byers

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique HAUSER'S MEMORY (TV) (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Adaptée par Adrian Spies, le scénariste du Dernier train du Katanga de Jack Cardiff, cette histoire d’espionnage / science-fiction tirée d’un écrit de Curt Siodmak marque la troisième et ultime collaboration entre l’acteur David McCallum et le réalisateur d’origine ukrainienne Boris Sagal, après The Helicopter spies, l’une des dernières et plus séduisantes aventures au format long de la série The Man from U.N.C.L.E, et le nettement moins convaincant Mosquito squadron, mélodrame guerrier d’une absolue ringardise. Ajoutons enfin qu’Hauser‘s memory n’est pas pour son réalisateur une incursion isolée dans le domaine du fantastique, puisqu’on lui doit dans le même genre une agréable adaptation du I am legend de Richard Matheson, signée l’année suivante (The Omega man, avec Charlton Heston), mais aussi quelques épisodes de The Twilight zone, l’excellent premier segment du téléfilm Night gallery, pilote de la série éponyme, ou encore l’intéressant suspense de politique-fiction / anticipation World War III.

A priori on est donc entre de bonnes mains. Et il serait malhonnête de dire que l'on passe un désagréable moment à la vision de cette production télé soignée et bien interprétée. Tourné (plus ou moins) on location en Europe – principalement en Allemagne de l’Ouest et notamment au célèbre checkpoint US de Berlin Ouest - le film possède de ce fait un agréable petit parfum d’authenticité qui compense en partie l’aspect rocambolesque de son intrigue, basée quant à elle sur une astucieuse idée de science-fiction, celle du transfert de mémoire.

Reste que ces quelques atouts ne suffisent pas à faire de l’ensemble une œuvre entièrement satisfaisante. L’intrigue demeure tout de même bien bavarde d’un bout à l’autre et son intéressant postulat s’avère légèrement sous-exploité, ne servant finalement qu’à illustrer une très classique histoire d’espionnage de l’ère post WWII, par ailleurs entravée d’ellipses brutales, censées reproduire les troubles de la mémoire du personnage central mais ne faisant au final qu’obstruer notre compréhension du récit. Si l’on ajoute à cela que la réalisation statique de Sagal ne concourt pas non plus à dynamiser le scénario et qu’elle accuse aujourd’hui sévèrement le poids de son âge dans ses rares tentatives d’effets visuels visant à simuler les troubles comportementals du héros, on obtient un divertissement non sans charme mais au sujet duquel on ne peut s’enthousiasmer véritablement.


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