HARRY POTTER AND THE ORDER OF THE PHOENIX (2007)

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Manu le 24/02/2013 à 11:44

3.4

Réalisé par David Yates
Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Robbie Coltrane, Gary Oldman.
Film américain, anglais
Genre : Fantastique
Durée : 2h 18min.
Année de production : 2007
Titre français : Harry Potter et l'ordre du phénix
Musique : Nicholas Hooper

Sortie Cinéma France : 11/07/2007
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique HARRY POTTER AND THE ORDER OF THE PHOENIX (2007)

Avis rédigé par Manu | le 24/02/2013. | Note : 3.4

Cinquième aventure cinématographique de l’apprenti sorcier Harry Potter, adaptée du cinquième tome, publié en 2003, de son équivalent littéraire, Harry Potter and the order of the phoenix marque l’arrivée sur la saga de David Yates, réalisateur venu de la télévision anglaise pour laquelle il avait notamment signé en 2004 la très remarquée et multiplement honorée mini-série Sex Traffic. Parmi les nouvelles têtes apparaissant au cours de ce relativement court (138 minutes) opus, signalons celles d’Imelda Staunton et Helena Bonham Carter. Enfin, on notera qu’il s’agit du seul volet de la franchise qui ne soit pas écrit par l’américain Steven Kloves, remplacé ici par Michael Goldenberg, scénariste du Contact de Robert Zemeckis, de Peter Pan version P.J. Hogan et du récent Green lantern de Martin Campbell.

Les deux précédents volets ayant placé la barre qualitative assez haut, faire mieux ou aussi bien pour David Yates n’était pas chose aisée. Et si le résultat s’avère un petit cran en dessous de ses deux prédécesseurs, il faut tout de même bien reconnaitre que celui-ci s’en sort avec les honneurs. Respectant l’orientation sombre et adulte des films de Cuaron et Newell, il parvient à imposer sa petite patte à la saga, choisissant de se concentrer davantage sur les personnages et l’atmosphère que sur l’action et le spectaculaire. Une orientation qui profite à l’ambiance générale – plus ténébreuse encore qu’auparavant, avec notamment une séquence d’introduction très réussie, quasi horrifique – et aux comédiens, davantage sollicités (Gary Oldman fait moins de figuration que dans les précédents films même si la plus gâtée ici demeure incontestablement Imelda Staunton) mais marque néanmoins ses limites dans un final manquant clairement d’ampleur.

L’autre problème de cet Ordre du phoenix réside dans l’absence totale d’autonomie de son histoire au sein de la série. Pour qui décide de s’enfourner les adaptations filmiques les unes à la suite des autres, cela ne constitue pas vraiment un souci. Mais il me semble évident que regarder cet opus sans connaitre ou avoir encore en tête les précédents volets doit constituer une expérience assez rapidement frustrante, tant l’on se trouve ici devant un récit de transition, dans lequel tout ce qui s’y passe n’est là que pour enrichir un univers censé être déjà connu du spectateur et développer l’enjeu central de toute la saga : l’accession à la maturité du personnage-titre (et métaphoriquement sa lutte avec Voldemort).

Bref, globalement une réussite de plus à l’actif de cette franchise, même si moins évidente à apprécier que les 2 précédentes.

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