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BOGUS (1996)

(1) critique (3) commentaires
Léo le 16/02/2012 à 10:07
2
Réalisé par Norman Jewison
Avec Whoopie Goldberg, Gérard Depardieu, Haley Joel Osment, Andrea Martin.
Film américain
Genre : Comédie fantastique
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1996
Musique : Marc Shaiman

Sortie Cinéma France : 16/10/1996
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0



 Critique BOGUS (1996)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.0
Bogus se situe dans la filmographie de Norman Jewison entre l’agréable si anecdotique comédie romantique Only you et le biopic sportif The Hurricane. Il s’agit de la seconde collaboration entre le cinéaste canadien et le scénariste doublement oscarisé - pour Julia en 1978 et Ordinary people trois ans plus tard - Alvin Sargent après Other people’s money en 1991.

Avec un scénariste du calibre de Sargent à l’écriture et un réalisateur souvent ambitieux, voire parfois relativement bien inspiré tel que Jewison aux commandes, Bogus partait avec un capital confiance certain auprès du cinéphile à peu près averti. Ambitieux, le film l’est assurément dans sa volonté de mélanger mélodrame, comédie et fable fantastique. Certaines décisions artistiques s’avèrent bien senties, comme celle d’alimenter à minima le récit en effets spéciaux, donnant ainsi un agréable côté old school à l’ensemble. Participant à cette même impression générale, le travail du légendaire décorateur Ken Adams (Goldfinger, Barry Lindon, Addams family values) confère à 2, 3 séquences un cachet un peu à part (l’ouverture, la très curieuse séquence onirique de danse). Enfin, je rangerais bien dans les points positifs la composition de Depardieu en ange gardien invisible. Une prestation décontractée, amusante, séduisante.

Quelques atouts et bonnes intentions qui ne suffisent toutefois pas à faire de Bogus une œuvre très recommandable. Difficile en effet de passer outre les nombreuses facilités mélodramatiques sur lesquelles repose l’histoire et que le scénario ne parvient jamais à transcender. Etonnant lorsqu’on voit comment Alvin Sargent avait admirablement su jouer avec les codes du mélo sur, par exemple, le Bobby Deerfield de Pollack. Là, on stagne malheureusement dans le tire-larme facile. Ca trainasse (110 minutes tout de même) et rien ne parvient à nous surprendre ni nous émouvoir. Par ailleurs, Haley Joel Osment, question jeu d'acteur ce n’est pas notre Gégé national - ni même Whoopie Golberg, relativement sobre ici. Disons qu’il donne dans le très expressif (et que sa voix française n’arrange rien).

Pas totalement sans mérite, en résumé … mais bien loupé quand même.



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