AFTERWARDS (2008)

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Manu le 26/08/2011 à 23:17

1.8

Réalisé par Gilles Bourdos
Avec Romain Duris, John Malkovich, Evangeline Lilly, Pascale Bussières.
Film canadien, français, allemand
Genre : Fantastique, thriller, drame
Durée : 1h 47min.
Année de production : 2008
Titre français : Et après
Musique : Alexandre Desplat

Sortie Cinéma France : 14/01/2009
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.8

Critique AFTERWARDS (2008)

Avis rédigé par Manu | le 26/08/2011. | Note : 1.8

En dépit de sa luxueuse affiche incluant une séduisante distribution franco-américano-canadienne, Et après n’a curieusement pas fait grand bruit à sa sortie en salles dans l’hexagone. Enfin, je dis « curieusement » mais, en fait, il est aisé de comprendre ce qui a freiné une large diffusion, voire un éventuel succès du film chez nous, comme d’ailleurs partout ailleurs.

Et après est un film non seulement difficile à classer – ce qui n’est pas un défaut en soit – mais aussi et surtout un film pesant à suivre tant il gonfle et noie son message principal sous une cascade de séquences ampoulées, de symboles maladroits et d’échanges verbaux opaques. En s’évertuant à donner dans le compliqué pour rien, Gilles Bourdos passe ainsi totalement à côté d’un intéressant sujet, à la fois universel et culotté – car relativement morbide - sur l’acceptation de la mort, et abandonne à la place son spectateur au milieu d’un prétentieux trip fantastico-philosophico-mystique à mi-chemin entre le cinéma de Malick et celui de M. Night Shamalyan (avec twist à 2 balles à la clef). Quant aux comédiens, aussi talentueux soient-ils habituellement, ils ne peuvent résister à ce traitement à la ramasse, en particulier John Malkovich, qui donne par moment l’impression de jouer en mode auto-parodique.

Dommage que dans son contenu, Et après soit à ce point à côté de la plaque, car visuellement il s’agit d’une belle réussite. Remarquablement filmées et photographiées, les séquences new-yorkaises ont notamment une vraie personnalité. Impossible également de ne pas relever la remarquable contribution musicale de l’indispensable Alexandre Desplat au film. D’indéniables atouts qui rendent d’autant plus désolante l’impression générale d’embarrassant micmac poseur laissé par le film.

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