WITHOUT REMORSE (2021)
Manu le 30/03/2024 à 17:44
Réalisé par Stefano Sollima
Avec Michael B. Jordan, Jodie Turner-Smith, Jamie Bell, Guy Pearce, Cam Gigandet.
Film américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2021
Titre français : Sans aucun remords
Musique : Jon Thor Birgisson
Sortie Cinéma France : 30/04/2021
Sortie DVD France : n.c.
Avec Michael B. Jordan, Jodie Turner-Smith, Jamie Bell, Guy Pearce, Cam Gigandet.
Film américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2021
Titre français : Sans aucun remords
Musique : Jon Thor Birgisson
Sortie Cinéma France : 30/04/2021
Sortie DVD France : n.c.
Critique WITHOUT REMORSE (2021) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.8
Without remorse est le quatrième long métrage cinématographique de l’italien Stefano Sollima. Adaptation du roman éponyme de Tom Clancy, publié en 1993, le film est coproduit par son interprète principal, Michael B. Jordan, et coécrit par Taylor Sheridan, déjà scénariste du précédent long de Sollima, Sicario: Day of the soldado. Il se situe dans la carrière de Guy Pearce entre le film d’épouvante, The Seventh day de Justine P. Lange et la mini-série Mare of Easttown, réalisée par Craig Zobel.A leur sortie en salles, malgré leur schématisme et vision un peu boy-scout de la géo-politique mondiale, The Hunt for Red October, Patriot Games et Clear and Present danger, toutes premières adaptations des romans de Clancy, constituaient la crème du film d’espionnage moderne, disons post-guerre froide. Bref, des essais imparfaits mais en phase avec leur époque. Ce que n’est malheureusement pas du tout ce Without remorse.
On a donc l’impression de repartir 20 bonnes années en arrière avec ce bien trop classique récit à tiroirs laissant deviner ses traitres à leur première apparition, et sa conclusion dès les premières images. Certes le job est fait côté mise en scène, dynamique dans la conduite du récit, efficace sans trop en faire dans l’action. Et les acteurs semblent y croire. Mais, dépourvu de toute surprise comme de tout semblant d’authenticité malgré son sérieux papal, l’ensemble se suit sans passion, à distance.
Bref, un plutôt bel objet dans la forme, torpillé par un contenu un brin faisandé, en retard de 2 décennies sur son époque.