WHEN EIGHT BELLS TOLL (1971)

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Manu le 25/05/2022 à 20:15

3.5

Réalisé par Etienne Périer
Avec Anthony Hopkins, Robert Morley, Nathalie Delon, Jack Hawkins, Corin Redgrave.
Film anglais
Genre : Espionnage
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1971
Titre français : Commando pour un seul homme
Musique : Angela Morley

Sortie Cinéma France : 31/03/1972
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique WHEN EIGHT BELLS TOLL (1971)

Avis rédigé par Manu | le 25/05/2022. | Note : 3.5

When eight bells toll est le huitième long métrage cinématographique du belge Etienne Perier. Produit par Elliott Kastner, avisé producteur américain de Where eagles dare, Equus, Angel heart et The Blob (version Chuck Russell), ainsi qu’accessoirement beau-père de l’acteur Cary Elwes, le film est écrit par Alistair MacLean d’après son propre roman, publié en 1965.

Tentative avortée de lancer une franchise d’espionnage plus proche de la série des Harry Palmer que de la saga Bondienne, When eight bells toll n’aura finalement pas vraiment inquiété ses deux rivaux espérés, sombrant même plus ou moins rapidement dans l’oubli, comme la plupart des adaptations seventies d’Alistair MacLean de cette époque (exception faite peut-être du Breakheart Pass de Tom Gries).

Manquait sans doute à cet essai d’action / espionnage un brin d’identité pour s’imposer, tant côté mise en scène qu’interprétation, Anthony Hopkins paraissant d’ailleurs un curieux choix aujourd’hui pour incarner un agent secret séducteur et tête brûlée. Reste que, pour l’amateur de sucrerie seventies, cette série de luxe demeure tout de même un véritable concentré de plaisir nostalgique.

Car si l’ensemble ne propose rien de très original en matière de personnages comme de suspense, When eight bells toll sait néanmoins se montrer constamment efficace dans son déroulé, et plus encore extrêmement séduisant dans sa présentation. Les décors, aussi bien naturels que de studio, vous en mettent plein les mirettes, la photographie se révèle de toute beauté - notons que le talentueux Arthur Ibbetson est ici assisté d’Adrian Biddle (Aliens) et Douglas Milsome (Full Metal Jacket) - et les séquences d’action n’ont finalement pas à rougir par rapport à ce que pouvaient proposer les 007 de la même époque (avec là-aussi du beau linge à l’actif du film puisqu’on retrouve tout de même Vic Armstrong et Bob Simmons parmi les cascadeurs).

Bref, un divertissement catégorie ersatz bondien, sans forte personnalité mais de grand classe, très agréable à suivre, comptant indéniablement parmi les meilleures adaptations sur grand écran d’Alistair MacLean.

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