THE THIRTY NINE STEPS (1978)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 01/05/2018 à 12:04

Réalisé par Don Sharp
Avec Robert Powell, David Warner, Karen Dotrice, Eric Porter, John Mills.
Film anglais
Genre : Espionnage
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1978
Titre français : Les 39 marches
Musique : Ed Welch

Sortie Cinéma France : 02/05/1979
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique THE THIRTY NINE STEPS (1978)

Avis rédigé par Manu | le 01/05/2018. | Note : 3.0

Enfin, atout premier de l’œuvre, Miss Stevens est un film dans lequel le charme des acteurs opère à plein régime, jusqu’à presque faire accepter l’aspect conventionnel du matériel. Principalement grâce aux acteurs, on se laisse donc porter par cette histoire joliment filmée mais un peu trop simple et attendue.

Vingt-troisième et antépénultième réalisation cinématographique du tasmanien Don Sharp, The Thirty nine steps est la troisième transposition sur grand écran du roman éponyme de l’écossais John Buchan, originellement publié en 1915. Le film est généralement considéré comme l’adaptation la plus fidèle de cet ouvrage, en dépit d’un climax, situé au sommet de la tour de Big Ben, intégralement inédit. Notons enfin que Robert Powell retrouvera le personnage de l’ingénieur des mines Richard Hannay dans la série Hannay, diffusée à la télévision anglaise de 1988 à 1989.

Joli succès au box office, en son temps, pour ces Thirty nine steps dont la revoyure n’a malheureusement pas été à la hauteur du bon petit souvenir que j’en gardais. L’œuvre possède certes dans sa confection le charme quelque peu guindé de certaines fictions policières labellisées ITV, et la distribution distille cette confortable combinaison d’élégance et professionnalisme typiquement anglaise qu’on apprécie de retrouver ponctuellement, lorsque l’on n’a pas envie d’être bousculé.

D’une certaine façon, The thirty nine steps remplit donc parfaitement ses plus ou moins explicites engagements. Est-ce pour autant suffisant ? Pas vraiment, car le résultat ne se dépare pas non plus d’un caractère légèrement poussif, dont la réalisation plan-plan de Don Sharp me semble être en grande partie responsable. Le film perd en outre quelques précieux points supplémentaires du côté de l’écriture, qui ne s’embarrasse pas toujours de cohérence et subtilité - voir par exemple l’attitude étonnante de l’héroïne, toute guillerette et amoureuse, alors qu’elle vient de perdre brutalement son fiancé !

Pas désagréable du tout – et rehaussé par un final gentiment spectaculaire - mais pas vraiment la pièce maitresse de l’œuvre de Don Sharp jusqu’alors inscrite dans ma mémoire.

Rechercher avec google