THE SECRET WAYS (1961)

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Manu le 19/03/2012 à 00:58

2.4

Réalisé par Phil Karlson
Avec Richard Widmark, Sonja Zieman, Charles Regnier, Walter Rilla, Senta Berger.
Film américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 52min.
Année de production : 1961
Titre français : Le Dernier passage
Musique : John Williams (1)

Sortie Cinéma France : 29/11/1961
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique THE SECRET WAYS (1961)

Avis rédigé par Manu | le 19/03/2012. | Note : 2.4

Trente-neuvième long métrage de Phil Karlson, The secret ways est l’adaptation du roman éponyme d’Alistair MacLean. Aux côtés du bien plus célèbre The Guns of Navarone, signé la même année par J. Lee Thompson, il s’agit de l’une des toutes premières tentatives de porter à l’écran l’univers de ce romancier écossais spécialisé dans les récits d’exploits guerriers/aventures/espionnage. Notons enfin que le film, tourné à Zurich et Vienne, est produit par son interprète principal, Richard Widmark, et scénarisé par sa femme, Jean Hazlewood.

Pas bien compliqué de deviner pourquoi ce film d’espionnage de l’ère guerre froide n’est pas passé à la postérité contrairement à certaines subséquentes adaptations d’Alistair McLean : l’ensemble délivre en effet au spectateur un programme des plus routiniers, en particulier au niveau de l’écriture.

Difficile donc de s’enthousiasmer réellement pour ce très classique et cependant relativement fantaisiste récit d’expatriation d’opposant politique de l’Est, ainsi que d’accorder beaucoup de crédit à ces personnages méchamment caricaturaux ou manquant sérieusement de relief, à l’image de celui qu’interprète Richard Widmark, présenté dans un premier temps comme un mercenaire cynique aux abois pour subitement se transformer en véritable héros épousant aveuglément la cause de la liberté.

Néanmoins, à défaut d’adhérer au contenu, le cinéphile curieux ne manquera d’apprécier l’efficacité de la mise en scène de Phil Karlson, plutôt bien inspiré dans son exploitation des extérieurs viennois, donnant par moment un très agréable côté film noir à son travail. A retenir également : la très bonne partition musicale de John Williams, l’une des toutes premières du célèbre compositeur.

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