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THE QUILLER MEMORANDUM (1966)

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Manu le 17/07/2012 à 21:37
3.4
Réalisé par Michael Anderson
Avec George Segal, Alec Guinness, Max Von Sydow, Senta Berger, George Sanders.
Film anglais, américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1966
Titre français : Le Secret du rapport Quiller
Musique : John Barry

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4



 Critique THE QUILLER MEMORANDUM (1966)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.4
The Quiller memorandum est l’adaptation du roman d’espionnage The Berlin Memorandum de l’anglais Elleston Trevor, ouvrage publié en 1965 et signé sous le pseudonyme d’Adam Hall, comme d’ailleurs tous les travaux littéraires de cet auteur consacrés à l’agent secret Arthur Quiller-Couch. Adapté à l’écran par le scénariste et dramaturge Harold Pinter, le film se rattache au versant « réaliste » de la vague sixties des films d’espionnage lancée par le succès planétaire des premiers James Bond et largement alimentée par une actualité alors chargée dans le domaine des luttes secrètes entre grandes puissances idéologiques.

Sans doute pas un classique du genre mais peu s’en faut. The Quiller memorandum séduit tout d’abord par la qualité de son texte. D’une intrigue n’ayant rien de formidablement originale Harold Pinter tire une curieuse fable paranoïaque flirtant constamment avec l’absurde, jouant brillamment avec le côté opaque, limite abstrait, de son univers de faux-semblants. On ne saura ainsi jamais qui est vraiment Quiller ni qui sont exactement ceux pour qui ils travaillent - très probablement les services secrets anglais - ou encore ceux qu’il va devoir affronter - une organisation neo-nazi secrète semble-t-il, visiblement bien implantée en Allemagne. L’intrigue ne présente en définitive qu’un intérêt très secondaire, prétexte à une vision ironique du monde de l’espionnage, décrit comme un jeu de dupes à la finalité obscure.

Contribuant de façon non négligeable à l’intérêt de l’œuvre, l’utilisation du cadre berlinois, faussement rassurant de jour, quasi fantomatique de nuit, s’avère largement à la hauteur de l’attente du spectateur tandis que la réalisation très « posée » de Michael Anderson épouse parfaitement les ambitions scénaristiques du film. Une bonne surprise en ce qui me concerne car la raideur académique du travail d’Anderson a d’habitude vite fait de m’agacer. Là, dans le rythme alangui ou la précision des cadres et mouvements d’appareil, on est pile poil dans le ton et le sujet.

Très intéressant donc, dans l’ensemble, mais attention : il ne faut surtout pas s’attendre ni à un James Bond, ni même à un classique film d’espionnage. On est plutôt dans une sorte d’exercice cérébral autour de ce genre.


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