THE KEY TO REBECCA (TV) (1985)

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Manu le 30/01/2023 à 15:41

3.2

Réalisé par David Hemmings
Avec Cliff Robertson, David Soul, Season Hubley, Anthony Quayle, David Hemmings.
Mini-série américaine en 2 épisodes
Genre : Espionnage
Durée : 3h 14min. environ
Année de production : 1985
Titre français : Nom de code Rebecca
Musique : J.A.C. Redford

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique THE KEY TO REBECCA (TV) (1985)

Avis rédigé par Manu | le 30/01/2023. | Note : 3.2

Production ITV tournée pour le petit écran, originellement diffusée en 2 parties à la télévision américaine, The Keys to Rebecca est le sixième long métrage signé par l’acteur David Hemmings (et second dans lequel celui-ci tient également l’un des rôles principaux). Cette adaptation du roman éponyme à succès du britannique Ken Follett, publié en 1980, marque à ce jour le seul crédit scénaristique de son auteur, Samuel Harris.

Excellente idée que celle de recruter Hemmings sur ce cocktail, pas forcément très exaltant sur le papier, d’aventures guerrières, de romance et d’espionnage. Cinéaste encore légèrement sous-estimé à ce jour et pourtant des plus intéressants, Hemmings réalisateur mérite en effet assurément mieux que ce relatif mépris (voire sa mauvaise réputation, si l’on s’en tient uniquement à son ambitieux mais pas très réussi, il est vrai, Schöner gigolo, armer gigolo). Et il le prouve en donnant non seulement ce qu’il faut de rythme à ce sujet pour fonctionner, soit un recit sans le moindre temps mort 3 heures durant, mais en l’épiçant également d’une inattendue pincée de perversion aux entournures.

Non sans malice, l’œuvre semble ainsi davantage s’intéresser à son perfide couple de vilains, joué avec une délectation non feinte par David Soul et Lina Raymond, qu’à son héroïque, et un plutôt fadasse, personnage central. Ou comment subvertir un brin un programme old school un peu terne avec la complicité d’une distribution bien pensée et bien employée.

Seul petit regret au terme de ce divertissement d’excellente facture, enlevé et gentiment coquin : son format d’image aux standards du petit écran des années 80, ne rendant pas vraiment justice aux exotiques extérieurs tunisiens de l’intrigue. Frustration par ailleurs d’autant plus forte que les deux précédents longs du cinéaste, The Survivor et Race for the Yankee Zephyr, se distinguaient justement par une remarquable utilisation du format scope.

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