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THE BIG BRASS RING (1999)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 21/06/2012 à 15:03
2.1
Réalisé par George Hickenlooper
Avec William Hurt, Miranda Richardson, Nigel Hawthorne, Irène Jacob, Gregg Henry.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1999
Titre français : Les Rênes du pouvoir
Musique : Thomas Morse

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1



 Critique THE BIG BRASS RING (1999)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.1
Cinquième long métrage de fiction de George Hickenlooper, réalisateur du fascinant Hearts of darkness : A filmmaker’sapocalypse, documentaire relatant le tournage homérique d’Apocalypse now, The Big brass ring tire son inspiration d’un scénario écrit à l’origine à la fin des années 70 par Orson Welles et sa compagne Oja Kodar. Censé se dérouler entre l’Espagne et sur le continent africain dans un futur proche – les années 80 en l’occurrence – le script de Welles et Kodar se voit ici transposé dans le sud des Etats-Unis et sérieusement remodelé dans sa trame même. Dans cette adaptation, le personnage central hérite ainsi d’un frère caché et ne brigue plus qu’un poste de gouverneur des Etats-Unis.

Filmé à Saint Louis, ville natale de Hickenlooper, The Big brass ring fut un projet long et compliqué à monter. Durant 6 ou 7 ans circulèrent plusieurs versions du script. Les noms de Patrick Swayze, Tom Berenger ou encore Christopher Walken – pour le rôle central – ainsi que ceux de Terence Stamp et Malcolm McDowell – pour incarner le sulfureux Dr Mennaker, finalement interprété par Nigel Hawthorne - furent un temps associés à cette entreprise qui ne prit réellement forme qu’avec la découverte par Hickenlooper de l’adaptation qu’en avait fait de son côté le scénariste F.X. Feeney, lui-aussi fasciné par le script original de Welles. Produit par la toute récente compagnie de production Millennium Films, The Big brass ring ne recevra qu’une distribution de « festival » sur le sol américain, faisant ses débuts sur le câble au cours de l’été 1999.

Affaire cinématographique très séduisante sur le papier, The Big brass ring n’aura pas marqué grand monde au final, et cela malgré son parterre de stars nominées aux oscars et / ou récompensées dans moult célèbres festivals et son sceau un rien mensonger « d’après un scénario d’Orson Welles ». Dans l’œuvre d’Hickenlooper, le film laisse dans l’ensemble la même désagréable impression que Persons unknown, le biopic d’Edie Sedgwick, Factory girl, ou encore The Man from Elysian fields : celle d’un film inerte, froid et prétentieux, peuplé de personnages désagréables et rapidement inintéressants. Que le cinéaste ait un certain talent, je suis prêt à l’admettre. Son film n’est formellement pas totalement dénué d’intérêt. Le manque de moyens se fait parfois ressentir, mais c’est indéniablement travaillé au niveau de l’atmosphère. Que le bonhomme ait beaucoup de culture, cela parait là-encore évident. Hickenlooper n’hésite ainsi pas à enrichir ses emprunts / hommages à Welles de références à Joseph Conrad ou Mark Twain. Son film affiche ouvertement beaucoup d’ambition dans le discours, ce qui n'est pas une tare en soit.

Manque malheureusement quelque chose de crucial à la réussite de ce récit assez rocambolesque dans le fond : un peu de vie. L’ensemble se perd dans ses dialogues ampoulés, ses personnages clichés, sa musique insistante et ses interprètes figés malgré eux.

Bref, au regard de son fort potentiel, un film largement loupé.


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