MAN ON A STRING (1960)

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Léo le 26/12/2013 à 11:35

2.8

Réalisé par André De Toth
Avec Ernest Borgnine, Kerwin Mathews, Colleen Dewhurst, Alexander Scourby, Glenn Corbett.
Film américain
Genre : Policier, Thriller, Drame
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1960
Titre français : Contre-espionnage
Musique : George Duning

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique MAN ON A STRING (1960)

Avis rédigé par Manu | le 26/12/2013. | Note : 2.8

Filmé aux Etats-Unis, en Allemagne et, semble-t-il, en URSS, Man on a string est le dernier film américain de l’hongrois André De Toth. Coécrit par l’autrichien John H. Kafka, cette production d’espionnage est une adaptation assez libre du récit autobiographique de l’agent double Boris Morros (devenu Boris Mitrov dans le film), agent de renseignement soviétique de 1934 à 1947, devenu par la suite espion pour le compte du FBI (pudiquement rebaptisé CBI ici).

On ne doute guère qu’André De Toth, cinéaste au parcours balloté par l’Histoire politique de l’Europe de l’Est du vingtième siècle, se soit senti impliqué par ce passionnant sujet mêlant le thriller au drame politico-historique. Aussi est-il surprenant que le résultat ne dépasse jamais le seuil de l’anecdotique, jusque dans la mise en scène, n’offrant rien de mémorable au spectateur entre sa belle entrée en matière (la séquence ferroviaire d’ouverture) et son ultime quart d’heure bien nerveux, injectant (enfin) suspense et action au sein du récit avec beaucoup de classe.

A la défense d’André De Toth, on admettra qu’il était difficile d’offrir quelque chose d’exceptionnel au spectateur à partir d’un script aussi superficiel, plombé par une voix-off souvent redondante et laissant sur la curieuse impression que la carrière d’espion de Boris Mitrov ne fut qu’une aventure de courte durée au sein de son existence. Enfin, n’arrangeant pas les affaires du cinéaste, il convient de noter que la prestation d’Ernest Borgnine frôle méchamment le miscasting. Etonnement débonnaire dans son jeu, celui-ci peine sévèrement à convaincre en émigré russe.

Une petite curiosité en résumé, pas totalement loupée car finissant en force, mais très en deçà du niveau d’intérêt que promettait son sujet.

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