GEHEIMNISSE IN GOLDENEN NYLONS (1967)

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Manu le 03/11/2022 à 07:20

2.6

Réalisé par Christian-Jaque
Avec Peter Lawford, Ira von Fürstenberg, Georges Géret, Maria Grazia Buccella, Werner Peters.
Film français, italien, allemand
Genre : Espionnage
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1967
Titre français : Deux billets pour Mexico
Musique : Gérard Calvi

Sortie Cinéma France : 11/08/1967
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique GEHEIMNISSE IN GOLDENEN NYLONS (1967)

Avis rédigé par Manu | le 03/11/2022. | Note : 2.6

Geheimnisse in goldenen nylons se situe dans la filmographie de Christian-Jaque entre l’eurospy parodique Le Saint prend l’affût, interprété par Jean Marais, et le film d’aventures galantes historiques, Le Calde notti di Lady Hamilton, avec Michele Mercier et Richard Johnson. Cette coproduction franco-italo-allemande adapte le roman « Dead run » de Robert Sheckley, publié en 1961. Elle est notamment écrite par Christian-Jaque lui-même et Michel Lewin, coscénariste quelques années plus tard de L’aigle et la colombe de Claude Bernard-Aubert.

Tentative demeurée sans suite de porter à l’écran le personnage de l’agent de renseignements Stephen Daine, vedette de plusieurs romans de Sheckley, Geheimnisse in goldenen nylons est un petit film d’action / espionnage plutôt enlevé, assez peu sérieux, comme la plupart des tentatives de Christian-Jaque en ce domaine et, finalement, relativement quelconque.

Cette œuvrette sans ligne directrice claire peine en effet à s’imposer, manquant d’esprit dans ses séquences orientées comédie comme d’enjeux intéressants du côté de l’intrigue policière. On saluera donc, comme souvent, le dynamisme de la réalisation de Christian-Jaque tout en regrettant de voir celle-ci, une fois de plus, au service d’un matériel aussi lâche, plombé par une interprétation inégale, entre cabotinage pas très drôle, limite exaspérant, et décontraction confinant au je-m’en-foutisme. interprétation au sein de laquelle on ne retiendra que la prestation d’Horst Frank en flegmatique liquidateur.

Bref, plus inspiré que les essais d’espionnage similaires d’un Maurice Cloche sur la même période - ce qui ne relève pas non plus de l’incroyable exploit - mais pas très passionnant non plus.

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