BARAKA SUR X 13 (1966)

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Manu le 15/10/2022 à 18:58

2.7

Réalisé par Maurice Cloche
Avec Gérard Barray, Sylva Koscina, Agnès Spaak, José Suárez, Gérard Tichy.
Film italien, français, espagnol
Genre : Espionnage
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1966
Musique : Georges Garvarentz

Sortie Cinéma France : 14/01/1966
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique BARAKA SUR X 13 (1966)

Avis rédigé par Manu | le 16/10/2022. | Note : 2.7

Baraka sur X 13 est le quarante quatrième long métrage cinématographique de Maurice Cloche. Le film est coécrit par Cloche, qui adapte ici le roman d’Eddy Ghilain, « Silence clinique », publié en 1965. Il se situe dans la carrière de Gérard Barray entre le western européen Die Pyramides des sonnengottes de Robert Siodmak et le film d’aventures de Roy Rowland, Surcouf, l’eroe dei sette mari.

Le second eurospy à Momo, coproduction italo-franco-espagnole apparemment tournée du côté de Trieste. Certes on n'a jamais été les champions du monde du sous-James Bond, mais là, c'est quand même un peu la honte. Ca trainasse et palabre inutilement dans des intérieurs étriqués, tandis qu’un montage au découpe saucisson tente maladroitement de donner un brin de punch à une réalisation désespérément inerte.

Ce qui marque le plus dans ce Baraka sur X 13 demeure néanmoins le manque de soin porté à un récit le plus souvent d'une totale incohérence, à ne point confondre avec de la fantaisie ou de l’extravagance. On ne manquera pas de citer à cet égard l'épisode inaugural du crash aérien, se déroulant évidemment hors champ (sans doute valait-il mieux, en la circonstance), qui donne lieu à une croustillante séquence d'inspection d'épave, peuplée de macchabée sans la moindre égratignure. Quant à notre espion gaulois, il ressemble davantage à un vendeur d'encyclopédies à domicile qu'à un implacable soldat de l'ombre, son seul atout étant finalement d'affronter des adversaires encore plus empotés que lui.

Bref, un essai d’action / espionnage flirtant bougrement avec le nanar, à recommander uniquement aux férus d'eurospy (ou aux mordus de cithare).

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